Espionnage américain : de l'autre côté de l'Atlantique, les médias n'en font pas les unes

Les États-Unis auraient mis sur écoute Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande de 2006 à 2012. En France, les réactions et les dénonciations s'accumulent après la diffusion des documents de WikiLeaks, révélés par Libération et Libération. Mais de l'autre côté de l'Atlantique, la polémique n'a pas semblé prendre la même ampleur. Aucune ligne dans le New York Times de mercredi matin, rien non plus sur les télévisions américaines à midi. 

Mais des contenus ont été publiés sur internet, comme sur le site du New York Times ou de CNN. Sur le site du Wall Street Journal, l'article est néanmoins en une de l'édition Europe en fin d'après-midi. Les médias ayant pour la plupart partagés leurs articles sur les réseaux sociaux.

Si Barack Obama s'est entretenu avec François Hollande dans l'après-midi, il n'a pas fait de déclarations officielles aux États-Unis. Cependant, le Conseil de sécurité nationale a déclaré dans la matinée ne pas cibler les communications du Président français, ni vouloir les cibler. Mais aucune réaction n'a été faite sur le passé, laissant planer le doute.

John Kerry, le chef de la diplomatie américaine, n'a pas non plus réagit. Ni communiqué, ni publication de sa part sur les réseaux sociaux. Les responsables américains se gardent pour l'instant bien d'alimenter les médias américains. Une situation qui pourrait évoluer si les médias américains s'emparent de la polémique, ou si des personnalités politiques des États-Unis font des déclarations. Ce n'est en tout cas pas les réactions du monde politique français qui feront la une des médias américains.

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