EN IMAGES - Espagne : manifestations colorées dans le Pays Basque pour réclamer un référendum sur l'indépendance

Les villes de Bilbao, Pampelune, Saint-Sébastien et la capitale de la région Vitoria-Gasteiz ont été investies par des milliers de personnes munies de banderoles colorées.

Des miliers de personnes ont déployé une longue banderole multicolore durant la marche

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Un évènement organisé dans les rues de Saint-Sébastien, Vitoria-Gasteiz, Pampelune et Bilbao

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Ces manifestations étaient organisées par les pro-indépendance de Gure Esku Dago

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Les banderoles recouvrent le terrain du stade de Saint-Sébastien

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Le drapeau basque, Ikurrina, flotte dans l'enceinte du stade d'Anoeta de Saint-Sébastien

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Deux enfants simulent un vote au milieu du stade d'Anoeta de Saint-Sébastien

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À l'appel de l'organisation pro-indépendance Gure Esku Dago ("C'est entre nos mains"), des milliers de Basques ont défilé dans les rues des principales villes de la région pour demander à Madrid d'organiser un référendum régional sur l'indépendance de ce territoire frontalier situé au nord-est de l'Espagne.

Les manifestants ont formé des chaînes humaines agrémentées de banderoles multicolores et de drapeaux régionaux. Un rassemblement haut en couleur qui s'est déroulé à Vitoria-Gasteiz, la capitale régionale, à Bilbao, la capitale économique, à Saint-Sébastien, ainsi qu'à Pampelune, la capitale de la Navarre.

Les banderoles envahissent le stade de Saint-Sébastien

Le défilé de Saint-Sébastien s'est terminé dans le stade d'Anoeta où une urne cousue, symbole de la volonté des manifestants de décider de l'avenir de leur région, était installée au milieu du terrain de football. Deux enfants ont ainsi simulé un vote en faveur de l'indépendance. "De plus en plus de gens croient que nous avons le droit de décider de notre avenir", a déclaré à la presse le responsable de la coalition séparatiste de gauche Bildu, Pello Urizar.

Selon le journal Sud Ouest, environ un millier de manifestants bayonnais parés de banderoles colorées s'étaient réunis sur le terrain du stade Christian-Belascain pour avoir "le droit à décider de (leur) futur".

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