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Guerre en Ukraine : la Russie ne doit pas être "récompensée" pour son invasion, déclare Zelensky avant sa rencontre avec Trump

Trois jours après le sommet en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine, Volodymyr Zelensky se rend à Washington pour s'entretenir avec le président américain. Un rendez-vous crucial pour le dirigeant ukrainien, accompagné par plusieurs représentants européens, dont Emmanuel Macron.

Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse avec le chancelier allemand Friedrich Merz à Berlin, en Allemagne, le 28 mai 2025.

Crédit : Emmanuele Contini / NurPhoto / NurPhoto via AFP

La rédaction numérique de RTL

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Ce que nous savons pour l'instant
  • Le président ukrainien se rend ce lundi 18 août à Washington pour s'entretenir avec son homologue américain, Donald Trump. Cette rencontre intervient trois jours après le sommet en Alaska.
  • Volodymyr Zelensky est accompagné par plusieurs dirigeants européens parmi lesquels Emmanuel Macron mais aussi le chancelier allemand, Friedrich Merz et la Première ministre italienne, Giorgia Meloni. 
  • Dimanche, une réunion de la "coalition des volontaires" s'est tenue. À l'issue de cette visio-conférence qui aura duré près de deux heures, le président français a rappelé que le Européens souhaitent "une paix robuste et durable".
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La Russie ne doit pas être "récompensée" pour son invasion, déclare Zelensky avant sa rencontre avec Trump

Quels sont les objectifs de la délégation européEnne ?

Face à un Donald Trump qui s’est rapproché de positions de Vladimir Poutine, les dirigeants européens cherchent avant tout à faire bloc et à lui faire comprendre que les exigences de la Russie sont inacceptables pour Kiev.

Ils insisteront également sur le fait que tout accord de paix doit être juste et négocié dans le respect du droit international.

Les Européens veulent également ramener Trump dans leur camp et s’assurer que, en cas d’accord, les États-Unis garantiront la sécurité de l’Ukraine et participeront à la surveillance du traité de paix, afin d’en garantir le respect par Moscou.

Que sait-on des des régions ukrainiennes occupées par la Russie ?

Elles sont au cœur des discussions de paix prévues ce lundi.


Le Donbass (Donetsk et Louhansk)
Bassin industriel et minier frontalier de la Russie, le Donbass reste une priorité de Vladimir Poutine. Selon l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW), les troupes russes contrôlent plus de 99 % de la région de Louhansk et environ 79 % de celle de Donetsk.
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Kherson et Zaporijjia
Au début de l’invasion, la région agricole de Kherson avait été presque totalement conquise. Une contre-offensive ukrainienne a permis de libérer la capitale régionale en 2022. Aujourd’hui, la Russie contrôle encore 71 % du territoire de Kherson. Ses soldats occupent aussi environ 74 % de la région de Zaporijjia, où se trouve la centrale nucléaire du même nom, la plus grande d’Europe.

La Crimée, annexée en 2014
La péninsule reste sous un contrôle russe depuis son annexion, organisée à la suite d’un référendum dénoncé par la communauté internationale. Moscou exige désormais la reconnaissance de cette annexion par Kiev et les Occidentaux.

Zelensky va rencontrer la délégation européenne avant son entrevue avec Trump

Le président ukrainien se réunira avec les dirigeants européens présents à Washington avant son entrevue avec Donald Trump, a fait savoir la Commission européenne.

Il s'agit d'une "réunion préparatoire" qui se déroulera avant les rencontres avec le président américain à la Maison Blanche, a indiqué l'exécutif européen sur son agenda officiel.

zelensky qualifie les frappes russes de " cyniques"

Quelques heures avant la rencontre très attendue avec son homologue américain, Volodymyr Zelensky a réagi sur Facebook au bombardement russe survenu cette nuit à Kharkiv et qui a fait plusieurs victimes dont un bébé. "C’était une frappe russe absolument démonstrative et cynique. Ils savent qu’il y a aujourd’hui à Washington une réunion pour mettre fin à la guerre", a-t-il déploré.

À Zaporijjia, trois personnes ont été tuées et une vingtaine blessées lors d’autres frappes nocturnes. À Odessa, une installation énergétique a également été touchée.

Zelensky a conclu : "C’est précisément pourquoi nous recherchons de l’aide pour mettre fin à cette tuerie. C’est pourquoi des garanties de sécurité fiables sont nécessaires. C’est pourquoi la Russie ne doit pas être récompensée pour sa participation à cette guerre. La guerre doit prendre fin."

"Nous ne sommes pas un Vassal de la Russie" clame Oleksiy Hontcharenko sur RTL

Pour le député ukrainien la question de l’OTAN sera centrale dans les discussions. "Si l’OTAN ne veut pas intégrer l’Ukraine dans son organisation, ce sera en raison des États-Unis", affirme-t-il.

"Nous avons le droit de faire ce choix souverain. Nous sommes un État souverain, pas un vassal de la Russie", insiste le parlementaire.

Concernant le partage des territoires sur la ligne de front actuelle, l'élu estime qu’il serait acceptable d’arrêter la guerre sur cette base. "Mais la Russie veut plus, et c’est inacceptable pour nous."

Selon lui, Moscou ne semble pas prêt à signer un accord : " Nous voulons la paix en Ukraine. Mais si la Russie ne veut pas la paix, nous sommes prêts à continuer à nous battre pour notre pays, notre futur et nos enfants", conclut-il.

La Russie ne doit pas être "récompensée" pour son invasion, déclare Zelensky avant sa rencontre avec Trump

"Nous ne pouvons pas donner la victoire à Poutine" selon Oleksiy Hontcharenko

Sur RTL, le député ukrainien d'Odessa a salué la présence de la délégation européenne à Washington ce jour. "C’est très important que Volodymyr Zelensky soit accompagné", estime le parlementaire, qui redoute que la discussion avec Donald Trump soit difficile." Il ne veut pas la paix", assure-t-il.

"La dernière réunion, en février, avait été catastrophique", rappelle-t-il encore. "Un nouveau clash serait catastrophique, ça voudrait dire la victoire de Poutine et ne pouvons pas lui accorder".

Que contient l’accord de paix défendu par Donald Trump ?

Au cœur des discussions figure donc l’accord de paix imposé par Moscou. Celui-ci prévoit l’abandon pur et simple par Kiev du Donbass, c’est-à-dire des deux régions de l’est de l’Ukraine : le Louhansk, déjà entièrement occupé par la Russie, et le Donetsk, dont près de 70 % est actuellement sous contrôle russe.


Moscou exige également le gel de la ligne de front dans deux autres oblasts, Zaporijjia et Kherson, dont elle occupe aussi près de 70 %. Ces territoires resteraient donc en grande partie sous contrôle russe.

De telles conditions sont inacceptables pour Volodymyr Zelensky comme pour les Européens. Le président ukrainien se dit prêt à négocier, mais seulement sur la base de la ligne de front actuelle. Sa marge de manœuvre demeure toutefois très limitée.

De son côté, Donald Trump veut en finir rapidement avec cette guerre, tourner la page et relancer les affaires avec Moscou. C’est aussi pour cette raison qu’il soutient le plan proposé par la Russie.

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En Ukraine, la guerre continue

En marge des discussions de paix, les combats se poursuivent sur le terrain en Ukraine. Ce lundi matin, une frappe de drone russe à Kharkiv, dans l’est du pays, a fait sept morts et blessé plus d’une dizaine de personnes, ont indiqué les autorités locales, à quelques heures de la rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à Washington.Parmi les victimes, figure une fillette d’environ un an et demi, a précisé le parquet ukrainien. 
Deux personnes ont été tuées dans des frappes ukrainiennes dans les régions de Kherson et Donetsk, dont d'importantes parties sont sous contrôle des troupes russes, selon les autorités d'occupation.

la Russie semble maintenir la maintenir à quelques heures de ce rendez-vous décisif : Moscou a en effet tiré 140 drones et quatre missiles balistiques dans la nuit de dimanche à lundi, a annoncé l'armée de l'air ukrainienne.

LA Chine souhaite un accord "acceptable pour toutes les parties"

Elle l'a fait savoir ce lundi 18 août, avant la rencontre à la Maison Blanche entre Donald Trump, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens : "Nous espérons que toutes les parties et tous les acteurs participeront aux pourparlers de paix en temps opportun et parviendront à un accord de paix juste, durable, contraignant et acceptable pour toutes les parties dès que possible", a affirmé lors d'une conférence de presse Mao Ning, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Elle a également précisé que la Chine "soutenait tous les efforts visant à une résolution pacifique de la crise".

Quels sont les objectifs de la délégation européEnne ?

Face à un Donald Trump qui s’est rapproché de positions de Vladimir Poutine, les dirigeants européens cherchent avant tout à faire bloc et à lui faire comprendre que les exigences de la Russie sont inacceptables pour Kiev.

Ils insisteront également sur le fait que tout accord de paix doit être juste et négocié dans le respect du droit international.

Les Européens veulent également ramener Trump dans leur camp et s’assurer que, en cas d’accord, les États-Unis garantiront la sécurité de l’Ukraine et participeront à la surveillance du traité de paix, afin d’en garantir le respect par Moscou.

"restaurer la gloire perdue de la Russie soviétique" : Yannick Mireur revient sur les racines du conflit

"Lorsqu’en 2014, Vladimir Poutine a décidé d’annexer la Crimée, c’était évidemment une violation flagrante de la souveraineté. Mais, de manière très embarrassée, tout le monde a fini par acquiescer, sans pour autant l’accepter pleinement", a rappelé sur RTL le politologue. 

Selon lui, une situation comparable se joue aujourd’hui dans certaines régions orientales de l’Ukraine. "Il s’agit en partie de solder les comptes de la guerre froide", poursuit-il, mais aussi, et surtout, pour Poutine "de restaurer ce qui reste de la gloire perdue de la Russie soviétique ".
Un objectif que le régime russe poursuit " de manière très déterminée", quitte à recourir à la mobilisation militaire, à l’invasion, à l’agression ou encore aux crimes de guerre.

"Cela peut se comprendre d’un point de vue historique, mais cela reste évidemment inacceptable d’un point de vue juridique, politique et diplomatique." affirme-t-il encore. 

Le problème, selon lui, est que "nous sommes coincés entre la détermination très forte de la Russie, qui l’a encore démontré, et l’absence d’interlocuteur de poids en face", comme l’a illustrée la rencontre de Trump avec Poutine en Alaska.

Dans ce contexte, "l’Europe tente de limiter les dégâts, en quelque sorte", analyse-t-il. Quant à Volodymyr Zelensky, il se retrouve "pris entre l’enclume et le marteau ".

L’arrivée de l’Europe fait suite à "un échec de la diplomatie américaine", Note Yannick Mireur sur RTL

" L’Europe arrive à la rescousse  et ce n'est pas si mal " affirme le politologue. "Elle est directement concernée puisqu’il s’agit du théâtre européen, et elle a une vision des choses très claire", souligne-t-il.

Yannick Mireur estime que cette implication européenne traduit surtout "un échec patent de la diplomatie américaine, qui n’a rien obtenu des Russes", rappelle-t-il en référence à la rencontre d’Anchorage.

La présence des Européens est positive selon lui, "car on a besoin d'une coordinations entre les alliés globalement transatlantiques, face aux exigences du régime russe".

"Donald Trump Méprise L'Europe" affirme Patrick Martin-Genier

Évoquant la délégation européenne, le politologue a souligné le peu d’estime que le président américain porte à la communauté des Vingt-Sept, qui selon lui " l’empêche de faire du business ". "N’oublions pas qu’il a signé un traité sur les minerais rares en Ukraine, qu’il a bien l’intention de faire fructifier", rappelle l'enseignant à Sciences Po.


Toujours selon lui, Donald Trump "n’aime pas l’Europe, n’en comprend pas le fonctionnement et la méprise même ". D’où une incertitude sur l’issue de la réunion : " On se demande comment cela va se passer, sachant qu’il y a des dirigeants qu’il n’apprécie pas. Il a déjà déclaré, par exemple, que ce que disait Emmanuel Macron ne comptait pas", souligne-t-il.

"Je ne pense pas que l'Europe soit en capacité faire changer  la politique de Trump" conclut-il, pessimiste.

"chacun devra faire des concessions" estime sur RTL Patrick Martin Genier

"C’est la confusion la plus totale qui domine ", estime l' expert en relations internationales, à propos de l’entretien prévu entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, avant la rencontre élargie avec les Européens. "Cela va être extrêmement difficile, car chacun campe sur ses positions", affirme-t-il.

Selon lui, "chacun devra faire des concessions", explique-t-il en rappelant que d'un coté Trump a récemment assuré qu’il était hors de question que la Crimée retourne à l’Ukraine, tout comme il s’oppose à une adhésion de Kiev à l’OTAN. Et que de l'autre : Zelensky répète qu’il n’acceptera aucune concession territoriale, la Constitution ukrainienne interdisant de céder des terres. Et de conclure : "Mais le seul qui puisse faire des concessions aujourd'hui, en réalité, c'est lui."

Céder du terrain à la Russie "n’est pas une option", affirme Ursula von der Leyen

La présidente de la Commission européenne, qui fait partie de la délégation, a rappelé sa position ferme : "Les frontières internationales ne peuvent être modifiées par la force. Seule l’Ukraine pourra en décider, et l'Ukraine seule", a-t-elle déclaré.

Elle a également insisté sur le rôle central de Kiev dans toute négociation : "Rien ne pourra être décidé sans que l’Ukraine ne soit autour de la table."

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Pourquoi une telle délégation accompagne-t-elle Zelensky aujourd’hui ?

Ce déplacement des Européens fait suite aux retours de la rencontre Trump - Poutine en Alaska. 

Pour cause : Donald Trump  a abandonné l’idée d’un cessez-le-feu préalable pour un plan de paix immédiatement figé dans le marbre. Il a même invectivé Zelensky : "À charge de Kiev de faire la paix, signez cet accord", écrivait  ce dimanche le président américain sur son réseau social.


Mais les contours du plan de paix qui se dessinent, soutenus par Trump, apparaissent favorables à Moscou. Poutine exige le contrôle total du Donbass, y compris des localités encore tenues par l’armée ukrainienne, comme Donetsk et Luhansk. En échange, le Kremlin propose de geler la ligne de front dans deux autres oblasts où la guerre fait rage : Kherson et Zaporijjia. Un accord largement défavorable aux Ukrainiens.

D’où la nécessité, pour les Européens, de rappeler à Trump que l’Ukraine refuse de céder ses territoires, sa Constitution l’interdit. 

Pour Kiev, ce sont aux Russes de reculer ; et si un cessez-le-feu devait intervenir, la ligne de front devrait rester figée là où elle est aujourd’hui.

La communauté ukrainienne en France attend avec impatience la rencontre Trump–Zelensky

Installé en France depuis 2013 avec sa femme et sa fille, Roman voit d’un bon œil la réunion entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky. "Il ne faut pas que l’Europe et l’Amérique arrêtent leur aide. Nous allons gagner la guerre ensemble ", affirme ce père de famille. Selon lui, il faut faire bloc coûte que coûte face au président russe Vladimir Poutine, qu’il décrit comme "un dictateur". " Cela fait déjà trois ans qu’il mène cette guerre sans aucune volonté de l’arrêter", ajoute-t-il.

Le souhait d’un retour à la paix est aussi exprimé par Gustave, dont toute la famille est restée en Ukraine. "Mes grands-parents, mes tantes, mes cousins… Tout le monde est là-bas", confie-t-il.

Nicole, 9 ans, partage également cet espoir, à sa manière. "Mon père regarde beaucoup de vidéos dessus, il en écoute des informations même quand on mange , raconte la petite fille née en Ukraine. Moi, j’ai hâte d’y retourner. Là-bas, on a une ferme, des animaux."

Selon Emmanuel Macron : "Poutine ne veut pas la paix"

Le président français Emmanuel Macron a pris la parole après une réunion en visioconférence réunissant dimanche 17 août le Premier ministre britannique Keir Starmer, le chancelier allemand Friedrich Merz, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

S’exprimant depuis le fort de Brégançon, Emmanuel Macron a affirmé que Vladimir Poutine "ne veut pas la paix ".

"Notre volonté est de présenter un front uni entre Européens et Ukrainiens, en affichant clairement qui se tient du côté de la paix et du droit international ", a déclaré le chef de l’État. « Mais surtout, de montrer comment nous pouvons, collectivement, garantir le respect de l’ordre international et la sécurité de tous. Car il en va de la sécurité des Européens, de nos États et de la France", a-t-il ajouté.

Quel est le programme du jour ?

D’après les premiers détails, les présidents américain et ukrainien s’entretiendront peu après 19 h, heure française (13 h à Washington).

Volodymyr Zelensky devrait ensuite rejoindre la délégation européenne, composée notamment d’Emmanuel Macron, des chefs de gouvernement allemand et britannique, ainsi que de la présidente de la Commission européenne.

La réunion se conclura par un déjeuner réunissant l’ensemble des participants à ce moment diplomatique.

Pour l’Europe, les priorités restent les mêmes que pour Kiev : l’intégrité territoriale de l’Ukraine et les garanties de sécurité.


Zelensky dit vouloir mettre fin à la guerre "rapidement" mais avec une paix "durable"

Volodymyr Zelensky a dit sur X vouloir mettre fin à la guerre "rapidement" mais avec une "paix durable", à quelques heures d'une réunion lundi avec Donald Trump à Washington, où le président ukrainien a annoncé être arrivé. 
"Nous avons tous le profond désir de mettre fin à cette guerre rapidement et de façon fiable. Et la paix doit être durable", a écrit M. Zelensky alors qu'il doit rencontrer le président américain, en présence de dirigeants européens qui le soutiennent.

Zelensky annonce qu'il est arrivé à Washington pour rencontrer Trump

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