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2 min de lecture
Le président américain Donald Trump
Crédit : AFP / JIM WATSON
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Bizarrement, Donald Trump semble surpris que sa décision unilatérale il y a quinze jours de transférer l'ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem suscite une telle condamnation internationale.
Lundi 18 décembre, il y a eu un vote au Conseil de sécurité des Nations unies. Quinze pays étaient pays représentés, dont les cinq membres permanents : États-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni et France (les deux pays européens sont évidemment des alliés des Américains).
Tous les pays autour de la table ont voté une résolution qui condamne la reconnaissance par Washington de Jérusalem comme capitale d'Israël. Un texte qui ne fait au fond que réaffirmer les principes de l'ONU depuis un demi siècle sur la question de Jérusalem. Seuls les États-Unis ont mis leur veto. La résolution n'a pu être adoptée.
Un camouflet que nous n'oublierons pas
Donald Trump
Les États-Unis étaient totalement isolés. Cela n'a pas plu du tout à l'ambassadrice américaine à l(ONU qui, sur un ton menaçant, avec un regard sombre, a dit : "C'est une insulte et un camouflet que nous n'oublierons pas". Nikki Haley est un personnage important à laquelle on prête un avenir présidentiel. C'était donc vraiment un moment de tension intense. Mais cela ne s'est pas arrêté là.
L'ambassadrice américaine a envoyé un courrier à tous les représentants des pays membres de l'ONU, car l'assemblée générale devrait voter ce jeudi 21 décembre un texte similaire.
Tous les pays peuvent s'exprimer. C'est un vote qui n'a rien de contraignant, qui est seulement symbolique. Et pourtant, dans ce courrier qu'elle a envoyé, Nikki Haley écrit : "Nous prendrons note de chacun des votes sur cette question (...) Nous prendrons les noms".
Mais ces dernières heures, Donald Trump a été encore plus menacant. Àlors qu'il se félicitait d'avoir fait adopter sa réforme fiscale, le président américain a repris à son compte le chantage de son ambassadrice, en disant : "Toutes ces nations qui prennent notre argent, et qui ensuite votent contre nous (...) Ils prennent des centaines de millions de dollars, et même des milliards, et ils votent contre nous. Nous regarderons ces votes, laissez les voter contre nous. Nous ferons des économies. On s'en moque".
En fait, Trump menace de couper les vivres aux pays qui voteront pour réaffirmer la position de la communauté internationale sur Jérusalem. Il ne supporte pas que les alliés des États-Unis ne changent pas de position en même temps que lui. Comme si au fond il était le PDG du monde, et que les autres pays n'étaient que des filiales qui devaient suivre ses ordres.
On verra si les États-Unis coupent vraiment les vivres pour l'aide au développement et l'aide humanitaire des pays qui voteront sur Jérusalem.
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