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Centrafrique : des ex-Séléka s'enfuient de la ville où ils étaient cantonnés

Des ex-rebelles Séléka qui avaient accepté d'être cantonnés dans une ville située à 180 km de Bangui se sont enfuis.

Les forces françaises à l'entrée de Sibut en Centrafrique le 1er février 2014.
Crédit : AFP / JEAN-PIERRE CAMPAGNE /
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Les ex-rebelles Séléka avaient accepté d'être cantonnés dans la ville de Sibut, à 180 km de Bangui, qu'ils tenaient depuis plusieurs jours."Ils ont malheureusement pris la poudre d'escampette dans la nuit, ils sont partis vers Kaga Bandoro", à 160 km au nord de Sibut, a affirmé un officier de la force de l'Union africaine (Misca). "Ce sont les conditions de cantonnement qui, visiblement ne leur convenaient pas", a-t-il précisé.

Le colonel Abdelkader Djelani, un officier des Séléka qui ont quitté Sibut, a expliqué que les ex-rebelles ne se sentaient pas en sécurité. "On veut des solutions, et un cantonnement vraiment sécurisé. Dans Bangui, les Séléka cantonnés au camp RDOT (situé à la sortie nord de la ville) sont attaqués par les anti balaka", milices chrétiennes d'autodéfense luttant contre les ex-rebelles à majorité musulmane. La Misca poursuivait pendant ce temps son opération de sécurisation de Sibut.

200 combattants

"Nous tenons la moitié sud de la ville, nous sommes actuellement en manœuvre et progressons vers le nord, sans rencontrer de résistance", a souligné l'officier de la Misca, dont les éléments patrouillent aux cotés de la force française Sangaris, présente en appui. Les ex-rebelles Séléka dont le regroupement dans Sibut, ville clé au nord de Bangui, pouvait fragiliser le nouveau pouvoir centrafricain avaient accepté pacifiquement samedi 1er février d'être cantonnés par la force africaine.

Les combattants, environ 200 d'après la Misca, abandonnés par leurs généraux, ne semblaient pas vouloir affronter les forces internationales. "Nous sommes prêts à déposer les armes mais ça dépend des conditions", avait déclaré le colonel Djelani. Des habitants cachés en brousse depuis l'arrivée de la Séléka se sont réfugiés près des soldats français. "On va d'abord aller dans nos champs et, si c'est calme, dans nos maisons. Les Seléka ont été très violents avec nous", a déclaré l'un d'eux.

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