Logement insalubre : comme se défendre

Le cas de Line
Depuis 2015, Line occupe un logement géré par un bailleur social. Elle a, depuis le début, alerté à de nombreuses reprises qu’un problème de fixation sur une fenêtre de la chambre de son fils de 7 ans le mettait en danger. Rien n’a été fait, jusqu’à l’accident : la fenêtre est tombée sur son fils le 18 mai 2018. Mais ce n’est pas tout ! Le 16 décembre 2018, elle est victime de refoulements des eaux usées. Son appartement est envahi des urines et excréments de tout l’immeuble… elle fait constater les faits par un huissier de justice. Le bailleur intervient pour nettoyer et déboucher, mais il ne fait rien pour réparer l’origine du problème. Elle alerte que ça risque de recommencer, mais il ne fait rien de plus… L’odeur est tellement immonde, et les murs plein d’humidité, qu’elle ne peut pas réintégrer les lieux. Elle est hébergée quelques nuits grâce à son assurance, mais le 24 décembre, on la met dehors avec vos trois enfants de 19, 17 et 8 ans… elle n’a nulle part où aller. Elle est sans domicile fixe depuis.