L'onde de choc provoquée par l'aggravation de la crise en Ukraine a largement affaibli les marchés mondiaux, ce lundi 3 mars. Les principales bourses européennes ont terminé en nette baisse, tandis que Wall Street débutait sa journée dans le rouge. À l'Est, la bourse de Moscou a chuté de plus de 10%.
La bourse de Francfort payait le plus lourd tribut, en chutant de 3,44% ; celle de Paris a cédé 2,66%. "Ce n'est pas encore la panique, mais le mouvement est quand même très marqué", a commenté un analyste d'IG, Alexandre Baradez, à Wall Street, où le Dow Jones cédait 1,25% peu avant 18 heures (heure française) et le Nasdaq 1,27%.
Ce n'est pas encore la panique, mais le mouvement est quand même très marqué.
Alexandre Baradez, analyste
À l'inverse, comme à chaque fois en temps de crise, les
investisseurs se sont reportés vers des valeurs refuges comme l'or. À 17h15, le métal jaune atteignait 1.354,87 dollars l'once, son plus haut niveau
depuis quatre mois.
Les marchés sont fébriles depuis plusieurs jours à cause de la
crise ukrainienne, mais "c'est aujourd'hui que l'impact se fait
vraiment sentir car la situation a empiré durant le week-end", a
commenté Patrick Jacq, un stratégiste obligataire de BNP Paribas.
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