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Déficit : les sanctions restent possibles, prévient Juncker

Alors que la France est priée d'engager des réformes structurelles, Jean-Claude Juncker annonce que des sanctions restent possibles.

Le président de la commission européenne Jean-Claude Juncker lors d'un discours, le 18 décembre 2014, à Bruxelles (archives).
Crédit : JOHN THYS / AFP
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Le président de la commission européenne Jean-Claude Juncker a déclaré que les sanctions restaient possibles contre la France, à qui des efforts ont été demandés en termes de réformes structurelles, dans un entretien publié ce mercredi 4 mars par El Pais.

"La France n'a pas réalisé suffisamment de réformes, mais elle a bien mis en marche ce processus", a déclaré au journal espagnol Jean-Claude Juncker, auquel il était demandé d'expliquer le délai supplémentaire accordé à la France en matière de déficits.

[La loi Macron] n'est pas suffisamment ambitieuse

Jean-Claude Juncker

"Elle a réformé sa structure régionale et a approuvé la loi Macron", introduisant la libéralisation de professions réglementées et une fléxibilisation du travail, "même si elle n'est pas suffisamment ambitieuse", a estimé le président de la commission européenne.

Mais le président de la commission européenne nuance toutefois : "Je suis sûr que le gouvernement français a compris que les sanctions restent une possibilité", a-t-il affirmé, évoquant la possibilité, dont dispose Bruxelles, d'imposer des amendes.

4 milliards d'euros à trouver

À écouter aussi

Le président français François Hollande a annoncé mercredi que des "économies nouvelles" à hauteur de 4 milliards d'euros seraient "trouvées" en 2015 pour satisfaire une demande de Bruxelles.

La Commission européenne a accordé la semaine dernière un nouveau délai de deux ans à Paris pour revenir sous le seuil de 3% de déficit, soit jusqu'en 2017. Mais en échange, elle lui a fixé une trajectoire exigeante : un déficit public de 4,0% en 2015 au lieu des 4,1% prévus par le gouvernement, puis 3,4% en 2016 au lieu des 3,6% prévus par Paris, et enfin 2,8% en 2017.

Pour cette année, la Commission a fixé à la France un effort structurel de 0,5 point de PIB, le minimum exigé par l'UE. Mais elle estime pour l'instant que les plans soumis par le gouvernement français ne permettent qu'une réduction de 0,3 point. Il manque donc 0,2 point, l'équivalent de 4 milliards d'euros.

Prévisions de déficit et de croissance du PIB français.
Crédit : JM CORNU /ABM, ABM/JFS/DMK / AFP
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