La situation reste très confuse. Mardi 12 mai, le Fonds monétaire international (FMI) va toquer à la porte du ministre des Finances grec pour lui réclamer 750 millions d'euros. Si rien ne bouge aujourd'hui, ce sera en vain : la Grèce n'a pas le premier sou pour remplir cette obligation.
Depuis plusieurs semaines Athènes ne fait fonctionner son administration, ne paye ses fonctionnaires et les pensions de retraites qu'en dépouillant les caisses des dernières institutions publiques qui ont encore un peu de cash. Mais aujourd'hui, il n'y a quasiment plus rien à siphonner.
La situation est simple : soit l'UE donne son feu vert, et les Grecs pourront émettre des bons du Trésor pour régler les 750 millions du FMI ; soit l'État est en quasi-cessation de paiement, ce qui signifierait son exclusion des marchés financiers et le retour au premier rang de l'hypothèse d'une sortie de la zone euro, avec les perturbations que l'on peut craindre.
Les Grecs ont apparemment mis de l'eau dans leur Ouzo. C'est, en tout cas, le sentiment du gouvernement d'Athènes. Après avoir affiché une certaine arrogance, il fait assaut de bonne volonté avec un nouveau programme de réformes : création d'une autorité indépendante chargée de lever l'impôt, lutte contre l'évasion fiscale (on parle de 70 milliards ces douze derniers mois), unification des caisses de retraites et autres mesures recommandées par l'Union Européenne et la BCE.
Des gestes que les Grecs considèrent comme suffisants pour relancer le dialogue. Le problème, c'est que même si le vent semble favorable, les Européens échaudés veulent des preuves de ces engagements plutôt que des grands discours avant de signer un nouveau chèque qui, le mois prochain, pourrait être de 7 milliards.
Cela peut-il mal se passer ? Tout dépend en fait du FMI, qui joue un drôle de jeu. Techniquement, on peut comprendre que l'effondrement des perspectives de croissance (0,5% contre une prévision initiale de 2,5%) justifie la dureté de Christine Lagarde et de ses équipes.
Politiquement, on peut penser qu'un gouvernement de gauche radicale qui multiplie les visites à Moscou ne soit pas la tasse de thé de Washington, et que la Maison Blanche ne serait pas contre une bonne secousse à Athènes, comme on peut aussi penser qu'une crise de la zone euro ferait l'affaire du business américain.
Il faut donc désormais que les Grecs fiabilisent leur programme économique pour que toutes ces supputations soient balayées. C'est la condition d'une bonne fin des négociations.
Mauvaise semaine en perspective pour Orange, qui est menacée d'une amende de plusieurs centaines de millions d'euros par l'Autorité de la concurrence.
12/20 à la Coopérative agricole de Noirmoutier, qui a mis en vente sa "bonnotte". C'est la patate la plus cher du monde (6 euros le kilo) et elle n'est commercialisée que durant quinze jours. Même à ce prix, on se l'arrache. Pour les coopérateurs, c'est une mine d'or : elle est quatre fois plus rentable que la patate ordinaire.
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