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Une station de métro à Athènes le 11 janvier 2013 (Illustration).
Crédit : ARIS MESSINIS / AFP
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La dette grecque n'est pas le seul point de discorde entre Athènes et Berlin. Régulièrement remis sur le tapis, surtout depuis la crise que traverse le pays et encore plus depuis l'accession au pouvoir d'Alexis Tsipras, les réparations de guerre posent toujours problème entre les deux pays. Dernier exemple en date, un spot revendiquant le paiement diffusé depuis quelques jours sur les écrans de télévision du métro d'Athènes.
Promu par le gouvernement et le parlement, dont les logos figurent en fin de film, cette vidéo d'une cinquantaine de secondes composée d'images d'archives datant de l'occupation allemande en Grèce est visible dans 35 stations des trois lignes de métro de la capitale depuis fin avril, a indiqué Markos Charitos, l'un des initiateurs du projet. Il est diffusé entre les prévisions météorologiques ou les annonces de disparition de personnes âgées qui sont l'usage habituel de ces écrans.
"Le ministère de la Défense a réuni en mars les organisations qui travaillent sur la question de la mémoire de la Seconde guerre et des réparations allemandes afin de susciter des initiatives pour promouvoir ce sujet et l'idée du spot est née", a expliqué Markos Charitos, membre du "Conseil national pour la revendication des dettes de l'Allemagne vis-à-vis de la Grèce".
Le film démarre par des images d'avions de guerre allemands survolant le Parthénon et ces mots : "Deuxième guerre mondiale, résistance, nous n'oublions pas". Suit une succession de photos en noir et blanc de cette période égrenant le coût humain et matériel de l'occupation nazie en Grèce à partir de 1941. "Nous revendiquons les dettes de l'Allemagne" est l'un des derniers messages du spot qui liste les demandes : "réparations" des pertes, "remboursement du prêt obligatoire" imposé par l'occupant, "indemnisation des victimes, retour des trésors archéologiques".
Le parlement grec a approuvé la réouverture d'un comité parlementaire chargé d'étudier la question des réparations, le gouvernement de gauche radicale d'Alexis Tsipras ayant redonné une forte impulsion à cette question dès son arrivée au pouvoir en janvier. Mais pour Berlin, tous ces sujets ont été définitivement réglés juridiquement avec le traité "2 plus 4" signé en 1990 entre les deux Allemagne et les Alliés, qui renonçaient alors à leurs droits sur les vaincus de 1945, traité qui fut approuvé par la Grèce.
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