C'est un processus très élaboré. C'est d'abord l'officier de programme - celui qui travaille à la conception du bateau - qui transmet une liste de propositions de noms au Service historique de la Défense, situés à Vincennes en région parisienne. Ce dernier donne un avis et transmet à son tour au chef d'état-major, qui propose ensuite au ministre de la Défense qui a le dernier mot. Concernant le choix du nom à proprement parler, c'est là aussi très codifié.
Il faut qu'il y ait un pouvoir évocateur répondant à l'une des cinq logiques :
- Le milieu naturel, comme le vent (d'où "Le Mistral", par exemple)
- La vertu, comme pour "Le Vigilant" ou "Le Triomphant"
- La reconnaissance (une victoire ou un héros, comme "Le Charles-de-Gaulle")
- La cohésion de la Marine et de la nation (comme "L'Estérel")
- Le rayonnement de la France.
c'est le nom du premier bateau d'une catégorie qui donne son nom à toutes les catégories. Ainsi le prochain modèle de sous-marin nucléaire français va s'appeler "Le Suffren".
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.