François Hollande décernera ce lundi 24 août à 9 heures la Légion d'honneur aux héros de l'attaque déjouée dans un train Thalys Amsterdam-Paris vendredi 21 août. Du côté de l'enquête, qui a été confiée à la section anti-terroriste du parquet de Paris, le suspect Ayoub El Khazzani passe sa troisième nuit au sein des locaux franciliens de la DGSE à Levallois-Perret. Il continue de nier le terrorisme, sans convaincre les enquêteurs.
Quels sont donc ses liens avec les mouvances islamistes ? Le Marocain aurait baigné dans la petite délinquance et dans la marginalité à Bruxelles. Mais du côté de la capitale belge, impossible de confirmer cette version des faits. Les sans-abris des parcs avoisinant la gare de Bruxelles ne reconnaissent pas le suspect quand on leur montre des photos de lui. Ils disent ne l'avoir jamais vu là-bas.
Pas de trace non plus des écoles coraniques ou des mosquées qu'il aurait fréquentées sur Bruxelles. Cependant, les enquêteurs belges pensent qu'El Khazzani aurait bien bénéficié de l'aide de complices en Belgique au vu de son attitude à bord du train. Selon plusieurs témoins, il était sous l'emprise de drogue, des produits familiers de certaines filières jihadistes.
Mehdi Nemmouche, auteur de l'attentat contre le musée juif de Bruxelles et Amedy Coulibaly, de la prise d'otages de l'Hypercacher à Vincennes le 9 janvier, s'étaient procurés leurs armes en Belgique. "Il y a beaucoup trop de kalachnikovs illégales en provenance de l'Europe de l'est qui arrivent en Belgique", a déclaré le ministre de la Justice belge.
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