Ce vendredi 18 novembre, les chauffeurs de Mégabus manifestaient à Bercy contre les conditions du plan social qui leur est proposé. L'entreprise d'autocars, qui compte 34 véhicules et 175 salariés, a vu le jour à la suite de la loi Macron, qui libéralisait ce marché. Désormais, elle doit cesser son activité et propose 2.000 euros d'indemnités supralégales de licenciement à ses salariés.
Pour Abdellah Ait Moussa, qui a pu rencontrer des représentants des ministères de l'Économie, du Travail et des Transports ce vendredi à Bercy, "le plan social qui a été mis en place ne convient à personne parce que cette entreprise n'a pas tenu ses promesses au niveau des embauches". Et le représentant syndical de préciser la détresse des employés de Mégabus: "La plupart des gens qui sont aujourd'hui chez Mégabus viennent des autres compagnies françaises [du secteur]. Je pense que ça va être très compliqué pour les salariés de repartir chez leur ancien employeur."
Aux propos d'Emmanuel Macron, qui a estimé "normal qu'il y ait des accidents de parcours" lorsqu'un marché se développe, Abdellah Ait Moussa réagit et trouve "déplorable" la réaction de l'ancien ministre. "Aujourd'hui c'est Mégabus qui est touché, mais je pense que Mégabus fait partie de la première vague. Je pense que son système n'a pas été assez travaillé pour être mis en place", a-t-il encore estimé.
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