La généralisation des portiques automatiques pour accéder aux TGV dans les gares est en marche. Le système testé l’an dernier va entrer en service à Montparnasse le 4 avril, puis dans 13 autres gares au fil des semaines, notamment Marseille, Rennes, Nantes, Lyon et plusieurs autres gares parisiennes. Objectif : améliorer la sécurité mais avant tout lutter contre la fraude. Bruno Gazeau, président de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT), évoque au micro de RTL cette nouvelle mesure, à laquelle il trouve beaucoup de défauts.
"On est assez réservés, avoue-t-il. Le train est en compétition avec l’avion et la voiture et on veut que les gens prennent de plus en plus les trains ; et on commence par mettre des barrières à l’accessibilité au train (…)". Ce premier problème s’accompagne d’un deuxième : il assure que les portiques ne suffiront pas à "contrôler le risque lié aux attentats". En un mot, selon lui, ils sont insuffisants pour lutter contre la fraude et inefficaces pour lutter contre le terrorisme.
Bruno Gazeau l’affirme : il faut lutter contre la fraude, qui représente 300 millions d’euros par an pour la SNCF. Mais pour lui, les portiques ne sont pas la solution, puisque "la fraude dans le TGV est de l’ordre de 3 %". Malgré tout, il insiste : "Je suis pour lutter contre la fraude, mais je suis davantage encore pour permettre à un maximum de gens de prendre le train."
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