Les trois avocats de Dominique Strauss-Kahn, menés par Henri Leclerc, devraient s'engouffrer ce mercredi dans la porte laissée grande ouverte par le réquisitoire du procureur qui a demandé la veille la relaxe "pure et simple" pour l'ancien patron du FMI.
Depuis plusieurs semaines, y compris celles précédant le procès pour proxénétisme aggravé dit du Carlton, les conseils de DSK ont fait voeu de silence hors de la salle d'audience. Leur parole est donc d'autant plus attendue, même si depuis mardi la pression est un peu moins forte : le ministère public a réclamé la relaxe de leur client, faute de preuve.
Ni l'information judiciaire, ni l'audience n'ont permis d'établir la preuve de [sa] culpabilité
Le procureur de Lille, Frédéric Fèvre
"En mettant dans la balance tous les éléments à charge et à décharge, je considère que ni l'information judiciaire, ni l'audience n'ont permis d'établir la preuve de la culpabilité de M. Strauss-Kahn", a déclaré le procureur de Lille Frédéric Fèvre en conclusion d'un réquisitoire d'un quart d'heure.
A cela sont venues s'ajouter les déclarations d'avocats de la partie civile, qui ont reconnu ce lundi qu'ils n'avaient que des convictions à faire valoir, renonçant pour certains à plaider contre l'ancien patron du FMI.
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