Le journal de 17h : des moyens exceptionnels mobilisés sur la zone du crash

Bernard Cazeneuve était sur les lieux du crash d'un Airbus A320 de la compagnie Germanwings, où tous les moyens nécessaires ont été mis en place par les autorités françaises pour atteindre les débris de l'avion.

Selon le ministre de l'Intérieur, près de 300 sapeurs-pompiers et militaires ont été mobilisés pour porter secours à ceux qui auraient pu échapper au crash, malgré la violence du choc. Par ailleurs, tous ces moyens techniques sont combinés aux compétences de la police technique et scientifique pour que les enquêtes permettent de déterminer les circonstances de la catastrophe.

Il faut que l'enquête permette de déterminer les circonstances et les causes de ce drame.

Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur

À écouter également dans ce journal

- La Direction générale de l'aviation civile française (DGAC) a déclaré l'Airbus A320 allemand en détresse à 10h47, au moment où il n'y avait plus de contact radio. La chute de l'avion aurait duré 8 minutes, avant qu'il ne s'écrase dans les montagnes du Massif des Trois-Évêchés, près de Barcelonnette.
- Selon la compagnie aérienne Germanwings, il y aurait eu au moins 67 Allemands dans l'appareil, dont 16 étudiants qui revenaient d'un programme d'échange scolaire avec Barcelone. Les Espagnols auraient été une quarantaine à bord.
- Le roi d'Espagne, Felipe VI, a décidé d'abréger sa visite d’État officielle en France, après le crash de l'Airbus A320 de la compagnie allemande Germanwings, qui reliait Barcelone à Düsseldorf. Le souverain espagnol avait été accueilli à midi, aux Invalides, par le Premier ministre Manuel Valls, peu après l'annonce du crash dans la région de Digne-les-Bains, dans les Alpes-de-Haute-Provence.