La FNAUT veut plus de taxes sur les carburants pour financer les transports en commun

Plus de taxes sur les carburants pour financer les transports en commun ?

Compte tenu de la baisse du prix du pétrole, la Fédération nationale des associations d'usagers des transports (Fnaut) réclame une hausse des taxes sur les carburants routiers pour investir dans les transports en commun moins polluants. 
   
Selon le communiqué de la Fnaut, "la baisse spectaculaire et vraisemblablement durable du prix du pétrole est une "occasion exceptionnelle pour augmenter sans douleur" les taxes sur le diesel et l'essence, et financer les transports publics. 
   
La Fnaut souligne que la demande actuelle de transport collectif est mal satisfaite avec des transports en commun "saturés" en ville, et "sous-développés dans les zones périurbaines", un réseau ferroviaire "dégradé",  et le développement de lignes à grande vitesse bloqué faute de moyens. 
   
D'après ses calculs, un centime de taxe supplémentaire sur le seul gazole automobile rapporterait "environ 400 millions d'euros par an" pour investir dans les transports publics. 

Le prix du gazole a atteint son plus bas niveau depuis six ans, et est passé sous le seuil symbolique d'un euro le litre en moyenne nationale, selon les chiffres hebdomadaires du ministère de l'Ecologie publiés lundi. 

Les prix du gazole et de l'essence doivent toutefois augmenter à partir du 1er janvier 2016 après plusieurs mesures fiscales du gouvernement sur la taxe carbone et la réduction de l'avantage fiscal sur le gazole. 

Invité de RTL MIDI à 12h50 : Jean Sivardière , vice-président de la FNAUT, la Fédération Nationale des Associations d'Usagers des Transports.

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Paris : les réservations en chute libre pour le réveillon du 31

A la veille de la Saint-Sylvestre, les restaurateurs parisiens ne sont pas à la fête : les réservations pour le soir du 31 décembre s'effondrent, confirmant la forte baisse de fréquentation liée aux attentats du 13 novembre. 
   
"On prend très cher, aux alentours de 50% de moins", constate Alain Fontaine, président de la commission des maîtres restaurateurs au Synhorcat (syndicat des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs).
 
"C'est la tendance que l'on a depuis les attentats, entre -40% et -50%, et qui se confirme sur les points forts: réveillon du 24, jour de Noël, réveillon du 31 et jour de l'An", ajoute-t-il, expliquant que ce "net effondrement des réservations" est la conséquence du "climat parisien" après les attentats. 
   
Depuis les attaques du 13 novembre, qui ont tué 130 personnes à Paris et Saint-Denis, divers secteurs liés au tourisme ont subi une baisse d'activité dans la capitale : hôtels, grands magasins, bateaux-mouches... Le trafic des aéroports parisiens de Roissy et d'Orly a également accusé le coup. 





Invité des Auditeurs ont la parole à 13h30 : 
Laurent Fréchet, président des restaurateurs au syndicat Synhorcat.

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