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3 min de lecture
Jacques Pradel
Crédit : Nicolas Gouhier / RTL
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Le 5 août 2014 à Toulouse, un homme d’une quarantaine d’année, Laurent Baca, meurt à la suite d’une dispute conjugale, selon son épouse. Elle avait avoué le meurtre en parlant du tir accidentel d’une carabine avec laquelle son mari la menaçait. Elle s’était présentée comme une femme victime depuis de longues années de violences conjugales confinant à la torture morale et physique.
L’enquête menée par la justice avait retenu
deux hypothèses contradictoires, celle de la réalité du récit de cette femme
qui disait que son mari avait déjà tiré sur elle par le passé. Les enquêteurs
avaient retrouvé la douille fichée dans le lit conjugal, sans pouvoir dater evènement. Elle avait également montré la marque d’un tatouage au fer rouge
représentant les initiales de la victime. Des proches avait témoigné de
multiples marques de coups, dû selon elle a la jalousie maladive de son mari.
Mais les enquêteurs avaient aussi noté l’indifférence troublante de cette femme après la « disparition » de son mari qu’elle avait signalée, en indiquant qu’il avait peut-être participé à une opération de Go-fast qui aurait mal tourné. Cette piste du trafic de drogue avait été rapidement abandonnée. La thèse de l’accident était fragilisé par le fait qu’elle n’ait pas alerté la police au lendemain du drame mais, qu’au contraire, elle avait dans un premier temps enterré le corps dans le jardin de la maison, avant de le hisser dans les combles pour couler autour de lui une sorte de sarcophage de béton qui avait glacé les enquêteurs lors de sa découverte.
En 2018, la cour d’assises avait jugé qu’elle disait vrai, qu’elle était la victime d’un tyran domestique particulièrement violent qui lui avait fait vivre dix ans d’enfer. Elle avait été libérée après une condamnation à trois ans pour homicide sans intention de donner la mort. Ce qui couvrait sa période réincarcération provisoire.Mais le parquet avait fait appel et vendredi dernier, sur la base du même dossier et de la même enquête, elle a été condamnée pour meurtre à 10 ans de prison.
Jean Coadon, journaliste à la Dépêche du Midi, Elise Costa chroniqueuse judiciaire pour le site internet Slate.fr, Me George Cathala du barreau de Toulouse, avocat d’Edith Scaravetti avec son confrère Me Laurent Boguet du barreau de Toulouse, Me Antoine Tugas du barreau de Bayonne, l'un des avocat de la famille de Laurent Baca.
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