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"Je reste sur mon radiateur" : à Lens, une famille se retrouve sans portes ni fenêtres après un vol

Sandrine et ses deux filles vivent dans le froid après s’être fait voler les portes et les fenêtres de leur maison, à Lens. Elles accusent leur propriétaire, qui reste injoignable.

Sandrine, contrainte d'habiter dans une maison sans porte.

Crédit : Romaric Cayet /RTL

Une famille vit dans le froid et l'insécurité

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Romaric Cayet

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Une mère de famille est totalement désemparée. Depuis cinq jours, Sandrine vit dans une maison sans portes ni fenêtres, avec ses deux filles. Le logement qu’elle loue se trouve à Lens, dans le Pas-de-Calais. Elle a évidemment froid, sans parler de l’insécurité, et tout cela à cause d’une promesse non tenue par le propriétaire, qui reste maintenant injoignable.

Quand elle a appris qu’il allait changer les fenêtres, elle était ravie. “J’ai eu un appel d’un soi-disant entrepreneur, je me suis dit que j’allais avoir froid un petite heure, mais que ce n’était pas grave”, témoigne-t-elle au micro de RTL, ce jeudi 26 décembre. L’intervention dure à peine trente minutes, les ouvriers enlèvent les anciennes huisseries et prétendent aller récupérer les nouvelles dans leur usine.

"À 10 heures, j’attends, 11 heures, je me dis 'bon…', le noir tombait à 17 heures. Je n’ai pas pensé à prendre son numéro de plaque (d’immatriculation), qui aurait cru qu’il allait me voler mes fenêtres ?". Elle a été contrainte de calfeutrer, avec des planches, ce qu’elle peut et ne quitte plus son manteau depuis. "Je reste sur mon radiateur. (...) Comme les portes et les fenêtres sont devant et derrière, ça fait courant d’air", déplore la mère.

La "fenêtre" de Sandrine

Crédit : Romaric Cayet / RTL

Ses deux filles, âgées de 13 et 19 ans, dorment ensemble pour se réchauffer. Pas question pour autant de quitter le logement car Sandrine a peur que les ouvriers reviennent. "Des amis m’ont proposé de nous héberger chez eux, mais je ne peux pas laisser ma maison comme ça. ça fait à peine six mois que je suis là." Selon elle, le but du propriétaire était de la forcer à partir. Contacté par RTL, il n’a pas répondu, tandis que Sandrine a, quant à elle, porté plainte.

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