À Biot, trois résidents d'une maison de retraite ont perdu dans la vie après avoir été piégés par les inondations meurtrières qui ont frappé la Côte-d'Azur et fait au total 17 morts et 4 disparus, dans la nuit de samedi au dimanche 4 octobre. "Ce soir, on vit une accalmie après un véritable cataclysme. On se retrouve avec des familles endeuillées et je suis de tout cœur avec elles", raconte la maire Guilaine Debras, au micro de RTL.
Près de 24 heures après le déluge, la ville de 10.000 habitants a vu apparaître un élan de solidarité dont se réjouit l'élue. "Nous avons lancé un appel pour obtenir des vêtements et des couvertures, on a une salle qui est complètement pleine et on est en train de ranger tout ça. Maintenant, ce qui nous faut c'est de l'énergie et de l'aide pour nettoyer et que les maisons redeviennent le plus vite possible habitables", espère-t-elle.
En attendant, tout le monde aura la possibilité de dormir au sec à Biot car "pas mal de maisons ont un étage, donc les gens veulent rester chez eux", explique la maire. La ville a toutefois dégagé "une centaine de places d'hébergement" en cas de nécessité.
Guilaine Debras, également vice-présidente de la Communauté d’agglomération Sophia Antipolis, réfute l'idée d'un "problème d'urbanisation" qui aurait amplifié les dégâts de ces fortes intempéries : "On vit à Biot avec le risque d'inondation. Mais celle-ci était sans commune mesure. Donc ce n'était pas tellement le fait d'une imperméabilisation des sols mais plutôt des précipitations hors-norme. Les Biotois n'ont jamais vu ça".
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