Grève SNCF : "Il est temps (qu'elle) s'arrête" estime Manuel Valls

Pour le Premier ministre Manuel Valls, il est "temps" que la grève à la SNCF s'arrête. C'est ce qu'il a déclaré ce matin sur France Inter, alors que le mouvement en est à son 10 ème jours.

Au dixième jour de grève et alors que la mobilisation s'étiole, le Premier ministre appelle à la fin du mouvement des cheminots (archive).

Crédit : PHILIPPE HUGUEN / AFP

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Le Premier ministre Manuel Valls a estimé ce vendredi 20 juin 2014 qu'il était "temps" que la grève à la SNCF contre la réforme ferroviaire "s'arrête". Il s'est exprimé sur France Inter, au dixième jour du conflit.

La grève doit avoir un sens, ses motivations profondes doivent être comprises, ça n'est pas le cas là, donc il faut que cette grève s'arrête.

Manuel Valls

Le Premier ministre revient également sur la gène occasionnée pour les usagers et le coût des 10 jours de mobilisation pour la SNCF et pour l'Etat.

Ces jours de grève ont nui aux finances de la SNCF, à l'économie de notre pays, ont perturbé la vie d'usagers, d'étudiants (...), il a fallu une mobilisation exceptionnelle des agents de la SNCF et de l'Education nationale.

Manuel Valls

Insistant, Manuel Valls redit ne pas comprendre ce mouvement de grève, et place les Français de son côté.

Depuis le début je n'ai pas compris le sens de cette grève et je suis convaincu que nos concitoyens, qui ont je crois beaucoup de respect à l'égard de nos cheminots (...), notamment les usagers, ne comprennent pas le sens de cette grève et il est temps encore une fois que cette grève s'arrête.

Manuel Valls

Enfin, le Premier ministre fait état des avancées déjà obtenues à l'Assemblée nationale.

Nous avons abouti à un texte de loi qui refonde la SNCF, qui permet à la SNCF de préserver ses grandes missions de service public, (...) qui préserve le statut des cheminots", a indiqué Manuel Valls, rappelant que le texte de loi avait été discuté entre la direction de la SNCF, le gouvernement et "tous les syndicats.

Manuel Valls

Le mouvement des cheminots, reconduit ce vendredi, décline au fil des reprises du travail votées par les assemblées générales des grévistes dans plusieurs villes comme Toulouse et Rennes. Ces derniers sont hostiles à la réforme ferroviaire que les députés ont amendée lors de l'examen du texte achevé jeudi soir.

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