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Crash d'un A320 de Germanwings : "Avec le recul, je commence à être fâché", dit le frère d'une victime

REPLAY / INVITÉ - Claude Driessens est le frère d'une victime belge du crash de mardi. Après les révélations concernant l'acte "volontaire" du copilote, il commence à en vouloir à Germanwings de l'avoir laissé seul aux commandes.

Un hélicoptère de la sécurité civile française, près des lieux du crash de l'A320 de Germanwings, le 24 mars 2015.
Un hélicoptère de la sécurité civile française, près des lieux du crash de l'A320 de Germanwings, le 24 mars 2015.
Crédit : ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP
Crash d'un A320 de Germanwings : "Avec le recul, je commence à être fâché", dit le frère d'une victime
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Yves Calvi & James Abbott
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Claude Driessens est le frère de Christian Driessens, un voyageur belge décédé dans le crash de l'Airbus A320 de Germanwings mardi 24 mars. Il explique comment il a appris la catastrophe, et après les dernières révélations concernant le copilote qui aurait "volontairement" écrasé l'appareil, il commence à en vouloir à la compagnie aérienne d'avoir laissé la possibilité qu'Andreas Lubitz se retrouve seul aux commandes d'un avion.

"Quand on apprend ça, d'abord on n'y croit pas, explique Claude Driessens. On essaye de se dire que ce n'est pas possible. Mais il faut bien se rendre à l'évidence en voyant les images à la télévision que c'est quelque chose d'abominable."

Je suis très fâché

Claude Driessens, frère d'une victime du crash

"Avec le recul, je commence tout doucement à être fâché, poursuit-il. Je ne comprends pas comment une société sérieuse puisse laisser un homme dépressif piloter l'avion. Car il était dépressif le garçon, il faut dire ce qui est. Sur ce point j'en veux à la société (Germanwings ndlr), de ne pas avoir instauré dans leur règlement intérieur le fait qu'il doit toujours y avoir deux personnes dans le cockpit. Je tombe à la renverse. Ce n'est pas normal de laisser quelqu'un aux commandes tout seul, et qui bloque les portes, je suis très fâché. "

Claude Driessens voulait que son frère lève le pied dans ses voyages d'affaires, mais explique qu'il lui rappelait tout le temps que les avions étaient son "outil de travail". "C'est dur, souffle-t-il. D'un côté c'est très difficile à supporter mais je veux rendre ici hommage à mon frère qui est décédé. Je ne veux pas que mon frère soit l'objet de réparations, mais j'attends tous les résultats de l'enquête, et après seulement nous pourrons voir. Mais je me freine dans mes paroles, car ça risque d'être très méchant."

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