Selon une étude menée par le ministère de l'Éducation nationale, 18% des élèves de collège ont déjà subi des agissements dévalorisants à travers le cyberespace. L'enquête a aussi révélé qu'un collégien sur vingt subit cette violence de façon répétée.
Une telle situation est souvent difficile à vivre pour les victimes.
Selon Catherine Moisan, directrice de la DEPP (Direction de l’Évaluation, de la Prospective et de la Performance) "la cyberviolence est plus douloureuse qu'une simple injure. Le phénomène touche des groupes de personnes beaucoup plus larges".
La cyberviolence est plus douloureuse qu'une simple injure.
Catherine Moisan, directrice de la DEPP
Par ailleurs, les jeunes adolescents ont également un sentiment d'impunité : ils ne se trouvent pas en face de celui qu'ils injurient et ne craignent aucune poursuite.
Justine Atlan, directrice de l'association
e-Enfance, décrit un autre aspect
de cette violence qui est le cyberharcèlement. Ce phénomène se
caractérise par une volonté très forte de nuisance répétitive
chez l'agresseur, accompagnée parfois d'une envie de mise à mort
virtuelle, voire même physique.
Selon elle, on peut même retrouver des incitations au suicide envoyées via les
réseaux sociaux.
Les réseaux sociaux permettent à des groupes d'individus de se joindre parfois à un cyber-agresseur pour lyncher un ou une élève sur la toile, tout en l'incitant à se suicider.
Justine Atlan, directrice de l'association e-Enfance
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