Le Brésil a quitté "son" Mondial sur une déroute historique par son ampleur (7-1) en demi-finale face à l'Allemagne hier à Belo Horizonte, plongeant ses supporteurs et le pays dans la désolation.
Des pleurs qui emportent le maquillage, des regards hébétés... L'avalanche de buts qui s'est abattue sur la Seleçao en milieu de première période --quatre en six minutes-- a déclenché la consternation dans le stade de Belo Horizonte, comme dans les zones réservées aux supporteurs, notamment à Rio, sur la plage de Copacabana, ou à travers ce pays de 200 millions d'habitants, grand comme 14 fois la France.
Les tribunes de Belo Horizonte se sont (un peu) vidées, dans un silence pesant, à peine déchiré par les encouragements des Allemands, massés dans un coin du stade. Les spectateurs qui sont restés ont même chambré leur équipe en fin de match, accompagnant les passes adverses de "Olé!" habituellement réservés aux adversaires.
Cette déroute, qui restera dans l'histoire comme le "Mineirazo", du nom du stade de Belo Horizonte, efface le "Maracanazo", lorsque la Seleçao de 1950 avait laissé filer le titre --déjà à domicile-- face à l'Uruguay... Depuis, le Brésil est devenu le pays le plus titré sur la planète football et rêvait d'effacer définitivement cette tache en raflant un sixième titre dimanche au Maracana. Raté.
Les Brésiliens ont notamment été trahis par une défense totalement dépassée en l'absence du capitaine Thiago Silva, suspendu.
Ce succès historique permet à la Nationalmannschaft, trois fois championne du monde (1954, 1974 et 1990) d'accéder pour la huitième fois de son histoire en finale. Dimanche au Maracana, l'Allemagne y affrontera le vainqueur de l'autre demi-finale, Argentine - Pays-Bas, disputée aujourd'hui à Sao Paulo.
Invités du débat de RTL Midi à 13h10 : Pascal Praud, que vous retrouvez tous les matins pour "Le Praud du Mondial" et Stéphane Monclaire, Maître de conférences à Paris, spécialiste du Brésil.
L'arsenal législatif antiterroriste français, déjà bien fourni, va être complété par une loi, présentée ce matin en conseil des ministres, prévoyant notamment une interdiction de sortie du territoire pour certaines personnes soupçonnées de vouloir rejoindre une terre de jihad.
Confrontés au départ en nombre de jeunes volontaires ou résidents français pour la Syrie, et au retour de certains, les services et magistrats spécialisés demandaient depuis des mois un renforcement des outils juridiques à leur disposition.
Ce texte prévoit la création d'une interdiction administrative de sortie du territoire français, qui concernera certains ressortissants, majeurs ou mineurs, afin d'éviter qu'ils n'aillent se radicaliser en Syrie ou en Irak, pour représenter une menace à leur retour. Le projet de loi prévoit également une nouvelle incrimination : "l'entreprise individuelle à caractère terroriste". La loi prévoit déjà "l'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", pierre angulaire du système judiciaire français en la matière.
Il s'agit avec sa déclinaison individuelle de se doter d'un nouvel outil juridique contre ceux que l'on appelle souvent les "loups solitaires", qui se radicalisent individuellement, le plus souvent sur internet, et décident de passer à l'action sans contacter quiconque, ce qui les rend d'autant plus difficiles à repérer.
La menace terroriste est-elle assez prise en compte par les autorités ? La rédaction de RTL vous invite à voter et donner votre avis à la question du jour !
Le Premier ministre Manuel Valls a haussé le ton hier, alors que les négociations entre les représentants de l'intersyndicale de la SNCM et son actionnaire majoritaire, Transdev, se poursuivaient dans la soirée après deux semaines d'une grève qui perturbe fortement l'économie corse.
"Il faut que la grève s'arrête" à la SNCM car la compagnie maritime qui relie la Corse au continent "est en danger de mort", a affirmé Manuel Valls sur TF1 hier soir, alors que les tractations se poursuivaient sur un nouveau texte après 19 heures de discussion.
Après une 6e interruption de séance, les négociations à la préfecture de Marseille, menées sous les auspices du médiateur gouvernemental Gilles Bélier, semblaient encore bloquer hier du côté de l'actionnaire majoritaire, Transdev, dont les émissaires sans mandat doivent fréquemment rendre compte à leur hiérarchie.
Selon des sources concordantes, un deuxième texte défendu par les représentants de l'Etat aurait été présenté après l'échec du premier proposé par le médiateur, rejeté par Transdev dans l'après-midi.
Ce nouveau texte prévoit encore un moratoire sans procédure judiciaire pendant quelques mois, permettant, comme le souhaitent les syndicats, de travailler à une solution de reprise de la compagnie.
Nous attendons vos commentaires et vos avis. A vous de jouer !
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