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Bitcoin : grandeur et décadence d'une crypto-monnaie énergivore

Ce mardi 26 décembre on parle dans la revue de presse du prochain Vendée Globe, des victimes du narcotrafic au Mexique ainsi que du bitcoin, cette crypto-monnaie au cours qui s'affole et mauvaise pour l'environnement.

Un homme tient un bitcoin à Tokyo, le 27 février 2014 .AFP / YOSHIKAZU TSUNO
Un homme tient un bitcoin à Tokyo, le 27 février 2014 .AFP / YOSHIKAZU TSUNO
Bitcoin : grandeur et décadence d'une crypto-monnaie énergivore
00:05:19
La Revue de Presse du 26 décembre 2017
00:05:17
Anne Le Henaff

Le bon air du large, avec Le Figaro, qui parle déjà du prochain Vendée Globe qui partira le 8 novembre 2020. Cela peut sembler sans doute très loin, mais le compte à rebours a déjà commencé. Jérémie Beyou, qui a fini troisième de l'édition 2016-2017 - le Vendée Globe c'est tous les 4 ans - raconte.

Il savait déjà que son sponsor, Maître Coq, allait arrêter. Avant de partir il y a un an, il en a donc cherché et trouvé un autre : Charal. Ce qui lui a permis de garder les 13 personnes de son équipe. Hé oui, les marins ont aussi les pieds sur terre, parce que la course au large brasse des sommes colossales. Le nouveau bateau de Jérémie Beyou, en cours de construction, coûte 4,5 millions d'euros

Le Figaro s'intéresse aussi aux voiles de ces bolides, avec ce joli mot : matosser. Ce qui veut dire changer de côté les voiles stockées dans le bateau pour qu'elles fassent contre-gîte. Pour équilibrer les poids. "Toute seule, c'est vraiment dur", soupire Samantha Davis, qui travaille sur ce dossier pour le prochain Vendée Globe, dans 3 ans.

Et combien ça coûte, un jeu de voiles (sachant qu'il en faut 7 pour prendre le départ d'un Vendée Globe) ? Au minimum 150.000 euros.

Grandeur et décadence du bitcoin

Des euros, d'accord, mais ça fait combien en bitcoins ? Cette nouvelle monnaie totalement virtuelle, à la Une du Parisien/Aujourd'hui en France ce matin, qui se demande "La Bulle va-t-elle éclater ?"

C'est une curieuse monnaie électronique, le bitcoin. Elle ne repose sur rien, n'est pas émise par un État ou une institution financière. Rien ne la régule. Son cours fait donc le yoyo en fonction de l'offre et de la demande mondiale. Et elle est longue, la ficelle du yoyo.

À son lancement il y a 10 ans, il fallait 1.300 bitcoins pour acheter un seul dollar. Presque rien. Et puis le cours a flambé au début de cette année. Un bitcoin valait près de 17.000 dollars le 17 décembre. Avant le crash, lundi 25 décembre, où il est redescendu à 12.000 dollars.

(Le bitcoin n'offre) aucune garantie, aucun soutien légal.

Un économiste cité par Les Échos

"Le cours peut varier de 10% lors d'une journée normale", remarque Les Échos. Les financiers, les traders jouent donc avec, parient sur la hausse ou la baisse de cette monnaie qui n'offre "aucune garantie, aucun soutien légal", explique un économiste.

Et qui est mauvaise pour l’environnement, relève aussi Les Échos. Car c'est très technique, je ne vais pas m'étendre, mais la force du bitcoin c'est une chaîne complexe de cryptage, qui fait donc mouliner des ordinateurs.

Chaque transaction consomme l'équivalent de ce dont un ménage américain a besoin pendant une semaine. La consommation totale du réseau serait légèrement supérieure à celle du Danemark.

Le bilan du narcotrafic au Mexique

À la Une de Libération, un très lourd bilan : 200.000 morts au Mexique. Le résultat de onze années de guerre contre les trafiquants de drogue. Vous pensez peut-être toujours à la Colombie, à Pablo Escobar, mais c'est au Mexique que ça se passe désormais.

"Presque toute l'héroïne saisie aux États-Unis est mexicaine", note Libé, qui y consacre un grand dossier. Cette année qui se termine est sans doute la plus violente. Un meurtre toutes les 18 minutes. Et "les cartels sont en pleine expansion, en pleine croissance", malgré la guerre déclarée aux narcos en 2006

Des gendarmes sur le marché aux truffes

On revient en France, avec une drogue tout à fait légale : la truffe noire du Quercy. Une brigade de gendarmes surveille scrupuleusement le marché de Lalbenque, capitale de la truffe, dans le Lot.

C'est Le Parisien qui raconte le rituel. Chaque mardi à 14h30, les trufficulteurs sortent leur récolte et discutent avec les acheteurs, au-dessus de petits paniers dans lesquels reposent les précieuses truffes, qui valent jusqu'à 1.400 euros le kilo.

Un gendarme conseille "à une vieille dame de mieux fermer son sac". En une demi-heure, 99 kilos de truffes ont été vendus.

Pas de chocolat pour les chiens et chats

Les truffes c'est bon aussi en chocolat, mais pas pour les animaux. C'est Le Figaro qui met son nez dans cette histoire. Pour ces fêtes de fin d'année, on se dit c'est Noël aussi pour le chien ou le chat, et on lui file des restes. Surtout pas ! Le Figaro cite une étude de vétérinaires britanniques, complètement débordés à Noël.

Car le chocolat contient de la théobromine, sans danger pour les humains, mais qui peut entraîner des vomissements, des palpitations, voire des convulsions chez votre Médor ou votre Minouche.

Et d'autres aliments sont dangereux. Le raisin entraîne des insuffisances rénales. L'ail, l'oignon, la ciboulette, très mauvais aussi. Personne ne jette une botte de ciboulette ou une tresse d'ail à un animal, mais il peut y en avoir dans des restes de viande cuisinés.

Et il suffit de 5 grammes par kilo pour entraîner des troubles de la coagulation chez un chat. Finissez votre gigot et ne laissez pas traîner les truffes.

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