Le patron de la police judiciaire parisienne, Bernard Petit, est en garde à vue depuis mercredi 4 février. Il est soupçonné d'avoir renseigné l'ancien patron du GIGN, Christian Prouteau, avant son interpellation dans une affaire de corruption et d'escroquerie dans laquelle on retrouve le nom de Christophe Rocancourt.
Le fondateur du GIGN a été trahi par son téléphone. Les enquêteurs ont en effet découvert qu'il avait contacté plusieurs fois un policier au sein d'une association des forces de l'ordre avant son interpellation. Il finira par avouer avoir appelé un certain Philippe, qui lui a parlé de l'enquête menée par la PJ sur ses liens avec Christophe Rocancourt, l'escroc des stars.
S'il ne révèle ni le nom de famille de Philippe ni le contenu de ses conversations, la police ne tarde pas à le retrouver. Cet homme se trouve d'ailleurs toujours en garde à vue. Lui aussi a été trahi par son portable, borné au 36, quai des Orfèvres. Les juges sont en effet persuadés qu'il y rencontrait Bernard Petit à la recherche de tuyaux à fournir à Christian Prouteau.
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