Il est le grand absent du huitième de finale retour en Ligue des champions du PSG face au Real Madrid. Son avenir au PSG est incertain. Ce n'est pas un saint, mais un évangéliste fervent. Et sans doute, il lui sera beaucoup pardonné, au nom de ce don du ciel qui a fait de lui une star mondiale.
Le destin de Neymar da Silva Santos Junior a pourtant failli se briser dans les premiers mois de son existence. Ses parents sont victimes d'un accident de la route, le bébé est éjecté, on le retrouve sous un siège, ensanglanté mais indemne. Petit miracle : dans la banlieue de Sao Paulo, le petit Neymar tape le ballon dès l'âge de 5 ans.
Foot de rue, futsal... Il est brillant, mais indiscipliné. Champion des cartons, jaunes ou rouges. Mais en bon chrétien, quand il cède à la colère, il demande pardon. Et n'oublie jamais de pointer un doigt vers le ciel quand il marque. Il a même porté un bandeau "100% Jésus" qui lui a valu, justement, une expulsion.
À 14 ans déjà, il est à deux doigts de signer avec le Real, et ça capote pour une histoire d'argent. 60.000 euros. Aujourd'hui ça fait rire. Neymar gagne 37 millions d'euros par an, plus les 20 millions que lui rapporte la pub. Nike, Red Bull, Gillette, et désormais la bière brésilienne Proibida, malgré les gros yeux du Qatar. On l'appelle Neymarketing.
Son père, ancien footballeur, verrouille ses contrats, quitte à flirter avec l'illégalité. Mais il se rachète par là où il a péché : il donne chaque année 10% de son salaire à l'église. Et il a fondé une association pour les gamins des favelas...
Et les gamins, il connait. Il est papa depuis l'âge de 19 ans. Et la maman n'avait que 17 ans à l'époque. Le Brésil chrétien et conservateur était prêt à hurler au scandale. Mais Neymar a assumé, il a assisté à l'accouchement et il a reconnu l'enfant, un petit Davi Lucca âgé de 6 ans maintenant.
Jamais très loin de son père. Neymar a besoin de sa famille. De ses amis aussi. Il les emmène partout avec lui, il les a même salariés pour qu'ils gèrent son agenda, ses 80 millions d'abonnés sur Instagram, et surtout ses fiestas. Car Neymar est gai comme une samba. Il aime la musique, le poker, et les tatouages. Une trentaine sur ce corps d'athlète. Sa mère sur le biceps droit, sa sœur Raffaella un peu partout. Une prière qu'il récite avant chaque match. Et dans le dos, le mot "blessed", "béni". Ainsi soit-il.
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