Metz-Lyon : un homme en garde à vue après les jets de pétards
La direction départementale de la Sécurité publique n'a pas confirmé l'appartenance de cet homme au groupe de supporters ultras de Metz Horda Frenetik.
À quelques heures du match décisif de Lyon contre le FC séville en Ligue des champions, l'enquête sur les incidents survenus quatre jours plus tôt lors de Metz-OL a avancé mercredi 7 décembre. Les services de police ont annoncés qu'un homme a été placé en garde à vue, après l'étude des bandes de vidéosurveillance remises par le club messin.
La direction départementale de la Sécurité publique n'a pas confirmé l'appartenance de cet homme au groupe de supporters ultras de Metz Horda Frenetik, qui occupe la tribune d'où ont été lancés des pétards à destination du gardien lyonnais Anthony Lopes. La commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) se réunit jeudi 8 décembre à 18h pour statuer sur les sanctions à l'encontre du FC Metz.
Le dossier devrait être placé en instruction pendant trois semaines, comme c'est la plupart du temps le cas pour les plus sensibles. Mais dans l'intervalle, la commission peut décider de sanctions à titre conservatoire, allant de la suspension de la tribune d'où sont partis les pétards (un huis-clos partiel) à un huis-clos total, voire à la suspension du stade Saint-Symphorien. Dans ce cas, Metz serait contraint de disputer sur terrain neutre le ou les matches à domicile programmés avant le verdict de la commission de discipline de la Ligue.
Une fois l'instruction bouclée, la commission de discipline pourra se prononcer sur le sort de Metz-Lyon, interrompu à la 30ème minute à 1-0 pour les Messins. Le match pourra être rejoué, comme l'espère le président de Metz Bernard Serin, mais peut aussi être donné perdu 3-0 sur tapis vert (article 547 du règlement de la LFP "match perdu par pénalité au club dont la responsabilité est établie").
