Euro 2016 : un plan anti-dopage sans précédent

En marge des 51 rencontres de l'Euro 2016, la lutte antidopage sera aussi une des priorités de ce championnat d'Europe. Ainsi, le plan d'action sera le plus conséquent dans l'histoire de l'UEFA. 1.278 prélèvements ont déjà été effectués sur les joueurs ces derniers mois, dont plus de 500 inopinés, et l'étau va encore se resserrer. La coopération est totale entre l'instance européenne de gestion du football et l'Agence française de lutte contre le dopage, avec depuis six mois un échange de données, de fichiers, de profils biologiques pour renforcer le ciblage.

Au total, c'est plus d'un million d'euros qui a été consacré au dispositif. 20 contrôleurs sont mobilisés. Au moins deux joueurs subiront un test urinaire et sanguin lors de chacune des 51 rencontres au programme. C'est le laboratoire de Châtenay-Malabry, en région parisienne, qui sera chargé des analyses. Les résultats seront connus entre 48 et 72 heures et les échantillons conservés au minimum durant quatre ans.

Marc Vouillamoz, chef du service médical et antidopage à l'UEFA, a toutefois admis qu'il n'avait pas la certitude que tous les joueurs participants à l'Euro 2016 aient subi ou subissent des tests sanguins, même si la "probabilité de voir des joueurs non-contrôlés par prélèvement sanguin est très faible, entre les contrôles organisés par les agences nationales des 24 pays participants, ceux de l'UEFA ou ceux pratiqués à l'occasion des compétitions européennes".