"Toute l'image de notre pays dépend de votre travail", avait lancé il y a quelques mois le président russe Vladimir Poutine à la police de son pays, en préparation de la Coupe du Monde de football. Désormais, ils y sont : les Russes sont prêts ce jeudi 14 juin, au premier jour de la compétition.
"Tous les services concernés - la police, les services de renseignement, la garde nationale - tout le monde est mobilisé pour assurer la sécurité maximale", assure Artem Studennikov, ministre-conseiller de l'Ambassade de Russie à Paris, invité de RTL ce jeudi 14 juin.
La Russie a eu les Jeux d'hiver à Sotchi, aujourd'hui la Coupe du Monde, plus grande compétition sportive de la planète. Pour Artem Studennikov, il s'agit là d'"une reconnaissance de la Russie comme un grand pays sportif, qui sait organiser de grandes manifestations culturelles ou sportives". "N'oublions pas que la Russie n'a jamais accueilli de championnat du monde de football tandis que c'est le sport le plus aimé par les Russes", souligne le diplomate.
En 2016, lors de l'Euro organisé par la France, des hooligans russes ont passé à tabac des supporters anglais à Marseille. Mais pour Artem Studennikov, "les hooligans existent partout, dans tous les pays du monde". "Nous avons tiré des leçons et (...) il y a des black lists pour éviter l'arrivée au stade des supporters hooligans, assure-t-il, et l'on a pris des mesures nécessaires pour éviter toute sorte d'incident, d'accrochage, de bagarre... On va faire le maximum".
Les stades russes ont la réputation d'être racistes. "Malheureusement, le comportement raciste existe parmi certains supporters russes comme chez certains supporters étrangers, relativise le ministre-conseiller de l'ambassade de Russie à Paris. Cela existe partout, il ne faut pas faire de la Russie une vitrine de ce type de chose. On ne peut pas mettre un policier auprès de chaque supporter, mais depuis des mois et des mois, on mène un travail de sensibilisation avec les clubs pour éviter ce type de comportement", se défend-il.
L'équipe nationale de Russie a-t-elle ses chances dans ce Mondial ? "Il faut être réaliste, estime Artem Studennikov. Le président Poutine est un réaliste et je pense qu'il comprend très bien qu'aujourd'hui, notre équipe n'est peut-être pas prête. Mais en même temps, nous rêvons du succès de notre équipe nationale et nous allons la supporter", poursuit-il.
Les joueurs russes, comme les Bleus en 1998, ont l'immense privilège, en tout cas, de jouer dans leur pays. "Leurs supporters, très nombreux, et le fait qu'ils vont jouer chez eux va les aider, leur permettre de s'envoler peut-être", espère le diplomate, qui soutiendra la Russie coûte que coûte.
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