Coupe du monde 2014 : à Wimbledon, les Français suivent aussi les Bleus
Même s'ils sont concentrés sur leur tournoi, les Français engagés sur le gazon londonien essayent, quand ils le peuvent, de regarder les matches des Bleus au Mondial.
Jo-Wildried Tsonga, Richard Gasquet, Gaël Monfils ou encore Alizé Cornet se sont qualifiés, mardi 24 juin, pour le deuxième tour de Wimbledon. Et heureusement pour eux, ils ne seront pas sur les courts au moment de France-Équateur, mercredi 25 juin (22 heures à Rio).
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Car c’est souvent un vrai dilemme. Comment défendre ses chances raquette en main sans compromettre celles de suivre les rencontres ballon au pied ? Aujourd’hui entraîneur de Richard Gasquet, Sébastien Grosjean avoue avoir lâché l’affaire lors d’un 3e tour en 2006 face au Chypriote Marcos Baghdatis (défaite 6-4, 4-6, 4-6, 1-6).
"Il y a prescription, ça fait huit ans, a plaisanté l’ancien tennisman. C’était le France-Brésil à la Coupe du monde 2006 (en quart de finale). Il n’y avait plus personne dans les vestiaires et puis on a regardé la belle victoire de la France (1-0)."
Rater les matches des Bleus, un vrai calvaire
D’autres ont bien été tenté mais, étant plus raisonnables ou ayant un palmarès moins fourni, n’ont pas osé trop penser aux rencontres de l'équipe de France. Comme Julien Benneteau, en 2004, avant le quart de finale de l’Euro, France-Grèce.
"On avait un double avec Nicolas Mahut et puis on avait eu de la chance puisqu'il avait plu et les doubles s’étaient déroulés en trois sets et non cinq sets. On a trouvé le moyen de jouer jusqu’à 14-12 ou 16-14 au troisième set, a regretté le Français. On a vu la fin de la deuxième mi-temps et on était effondrés d’avoir loupé le match et également du résultat (la France avait perdu 1-0, ndlr)".
Quand la victoire des uns fait oublier la défaite des autres
Mais parfois, heureusement, les deux se combinent pour le mieux… ou presque. En 1998, la finale de Nathalie Tauziat à Wimbledon, perdue face à la Tchèque Novotná, avait été totalement éclipsée par le sacre de l’équipe de France contre le Brésil. En revanche, en 2006, c’est Amélie Mauresmo qui soulevait le trophée à Londres tandis que les Bleus s’inclinaient en finale du Mondial contre l’Italie en Allemagne.
