"À pleurer" : le titre barre la une de L'Équipe au matin du 17 avril. Sur la photo pleine page, la bagarre sur la pelouse du stade Furiani à Bastia. Des dizaines de supporters corses ont envahi la pelouse pour agresser des footballeurs lyonnais. Vincent Duluc confie dans son édito qu'il est "un peu à court d'arguments". Il était à Dortmund mardi 11 avril, à Lyon jeudi 13 et à Bastia le 16 dans l'après-midi. La terrible semaine écoulée nous laisse, dit-il, "avec une foi vacillante envers ce jeu et les hommes qui l'entourent."
L'éditorialiste de L'Équipe s'attarde sur les événements du 16 avril : "Il est probable, écrit-il, que les clubs périssent par là où ils ont péché : le laxisme, la complaisance et parfois une forme de complicité avec ses supporters."
"C'est l'atteinte physique aux joueurs qui laissera la trace la plus sombre (...) Il s'agit d'un tabou absolu (...) un championnat et une Ligue qui ne sont pas capables d'assurer la sécurité de leurs joueurs sont en danger de tout perdre." Alors "Il faut continuer de travailler à séparer les supporters qui troublent la sécurité de ceux qui permettent au football de vivre (...) Ils ne sont pas un bloc (...) Ils ne méritent l'amalgame. C'est la conviction de Vincent Duluc, même ébranlée, ce matin.
Une interview rare paraît dans la presse britannique : le prince Harry parle de la mort de sa mère, Lady Di. C'est la première fois qu'il raconte ce qu'il a vécu après l'accident du tunnel de l'Alma : la douleur, le traumatisme qu'il a tenté de surmonter seul, il les raconte à la journaliste du quotidien The Telegraph.
Harry avait 12 ans quand sa mère est morte et il a refoulé toutes ses émotions pendant presque 20 ans. Son frère, le prince William, a essayé de l'aider et de lui faire accepter de l'aide. Mais lui a préféré la politique de l'autruche. Harry a refusé de penser à sa mère : "En quoi cela pouvait-il m'aider ? Cela pouvait juste me rendre triste. Ça n'allait pas me la ramener", explique-t-il.
Il avoue avoir plongé dans un "chaos total" quand il a eu une vingtaine d'années, période durant laquelle il est devenu agressif : "J'aurais pu frapper quelqu'un", admet-il. Lorsqu'il servait au sein de l'armée britannique, il ressentait des angoisses. Ce n'est qu'il y a quatre ans qu'il a accepté de consulter. Alors, il a commencé à parler et à aborder son chagrin. Aujourd'hui, à 32 ans, il continue sa thérapie et s'est aussi mis à la boxe. Maintenant, il se sent à sa place.
Le prince veut encourager les gens à parler des problèmes de santé mentale. Dans cette interview au Telegraph, Harry s'interroge : "Je me demande comment nous, membres de la famille royale, nous parvenons à rester sains d'esprit."
Un esprit sain dans un corps sain : Le Figaro nous dit ce matin qu'il faut oublier les régimes. Dans un article intitulé "Le cerveau décide de notre poids, pas nous", le quotidien affirme que "le poids idéal n'est pas celui que nous allons nous fixer" : "Le cerveau se base sur des éléments génétiques et nos expériences de vies.
Tout comme le corps a besoin d'un certain nombre d'heures de sommeil, qui diffère selon les individus, le cerveau a une fourchette de poids privilégié qu'il va s'efforcer de défendre pour chacun d'entre nous. Cette théorie est exposée par une neurobiologiste américaine. Ce système de régulation est basé dans l'hypothalamus : "Cette zone de notre cerveau reçoit des signaux relatifs aux stocks de lipides, au taux de sucre dans le sang, aux apports alimentaires (...) et répond en conséquence pour maintenir un poids corporel stable (...) si on évite bien sûr les excès (...) et les mauvaises habitudes". On comprend à la lecture de cet article qui faut arrêter de se faire mal avec les régimes : il faut écouter son corps, faire de l'exercice et ne manger qu'à sa faim.
"Au début, dit la neurobiologiste, cela demande de l'attention et des efforts pour ne pas succomber à toutes les tentations." Mais elle assure qu'ensuite on prend l'habitude, "parce que la nature est bien faite (...) notre poids reste stable.
"C'est une révolution", nous dit Le Parisien-Aujourd'hui en France. Elle s'appelle Ooho !, une capsule d'eau entièrement comestible. Une boule transparente de 4 centilitres, l'équivalent d'une gorgée. Sa membrane est faite en algue entièrement biodégradable, tellement naturelle que l'on peut la manger. Un Français fait partie des inventeurs de cette bulle d'eau : un emballage inspiré de la peau des fruits et de la cuisine moléculaire, moins cher que le plastique. Une innovation qui pourrait devenir une alternative aux gobelets et bouteilles d'eau.
En parlant d'eau, Le Progrès raconte la mésaventure de quelqu'un qui n'en avait peut-être pas assez bu : un garçon de 21 ans arrêté à Villeurbanne ce week-end. Il y avait un festival de musique électronique et le garçon déambulait entre les spectateurs, des sachets d'ecstasy plein les poches. 32 sachets de pilules... qu'il a essayé de vendre à des policiers en civils ! Forcément, ça fait mal.
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