Malgré la pluie et le vent, les camions, engins de chantier et ouvriers casqués se comptent par dizaines depuis quelques jours aux abords de la marina d'Itajaï pour que les lieux soient prêts pour l'événement nautique de l'année, qui devrait, selon les prévisionnistes locaux, se dérouler sous un franc soleil. Une aubaine pour les 300.000 spectateurs attendus sur le village de la Transat, qui restera ouvert jusqu'au 15 novembre. "Ici, les gens aiment de plus en plus les événements nautiques et notamment ces grands voiliers et ses marins qui offrent du rêve", explique Jandir Bellini, le maire d'Itajaï.
Car c'est une évidence : à Itajaï on aime la voile. En trois ans, ce port de l’état de Santa Catarina aura accueilli par deux fois la Volvo Ocean Race et la Transat Jacques Vabre. "Les autorités locales ont énormément travaillé pour l'accueil des voiliers avec un nouveau ponton de plus de 200 mètres dans la marina", explique Manfred Ramspacher. "Il est de moins en moins évident de trouver une ville d'arrivée", reprend l'organisateur de la Transat. "Itajaï est en plein essor, veut être la ville de référence de l’industrie nautique dans son pays et fait tout aujourd'hui pour être, dans la durée, la destination finale de la Jacques Vabre. Mais pour l'heure, rien n'est encore décidé pour l'édition 2017.
Ces courses ont permis à Itajaï de sortir de ses frontières et de se faire connaître partout dans le monde
Le maire d'Itajaï
Alors dans ce port de pêche où porte-containers et navires de commerce ne cessent de faire escale, on s'offre de nouvelles perspectives avec l'accueil des événements nautiques internationaux. "Ces courses ont permis à Itajaï de sortir de ses frontières et de se faire connaître partout dans le monde", reprend, avec le sourire, le maire d'Itajaï. "Et pour cela, l’état de Santa Catarina investit beaucoup pour que la fête soit belle". En effet, les bateaux rescapés de cette 12e Transat Jacques Vabre seront accueillis au beau milieu d’une fête culturelle, musicale et gastronomique.
Le premier bateau de la flotte, le trimaran "Macif", était ce jeudi à la mi-journée à plus de 800 milles de l'arrivée. Il devrait atteindre Itajaï au plus tard samedi mais attention, le rush final pourrait changer la donne, car après le cap Frio (dans l’Est de Rio de Janeiro), c’est une succession de masses nuageuses et orageuses qui se succèdent. "Sodebo Ultim", qui pointe à 120 milles du leader, peut encore espérer repasser en tête.
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