Des coquilles Saint-Jacques aux endives, dans Maison, Jardin, Cuisine, Brocante
REPLAY - Des coquilles Saint-Jacques aux endives, des radiateurs intelligents et les belles couleurs des feuilles d'automne, dans "Maison, Jardin, Cuisine, Brocante" du samedi 24 octobre.
Brocante : Undesignable, la 1ère brocante design d’Achille à Paris
Dimanche 25 octobre, pour la 1ère fois à Paris, la Brocante d’Achille réunira une soixantaine d’exposants spécialisés dans le design du XXe et XXIe siècles, venus de France et d’Europe. Un premier rendez-vous pour les "design aficionados" et autres amateurs de mobilier design ! Les trottoirs parisiens de la Faculté des Sciences de Jussieu, dans le 5e arrondissement, vont avoir de l’allure. Et cet événement a notamment un atout : il y a beaucoup de pièces uniques, originales que l’on ne retrouvera nulle part ailleurs. Ce sont elles qu’une soixantaine d’exposants, marchands et galeries, de France et d’Europe, vont proposer demain à Paris. Mobilier, luminaires, tableaux et lithographies, verreries, ou céramiques. Et puis, il y aura des pièces signées des grands designers qui ont marqué l’histoire du mobilier et nos intérieurs, tels les français Pierre Paulin, Jean Prouvé, et Pierre Guariche, et beaucoup d’autres.
Pour guider les visiteurs non experts en design, dans leurs évaluations et négociations, les organisateurs de la brocante mettent à leur disposition, en consultation gratuite, la "cote du design". C’est un outil en ligne qui permet d’effectuer une recherche par nom du designer ou par catégorie d’objet. On pourra donc craquer pour de très belles pièces ou de petits objets ou meubles à des prix plus abordables, dont certains encore dans leur "jus". Une précision, les organisateurs assurent qu’il n’y aura pas de copies présentées ! Ce serait bien, à l’heure où les pièces fabriquées en Chine ou ailleurs sont souvent présentes sur les brocantes.
Le style design englobe beaucoup de chose. Par exemple les tabourets en formica des cuisines de nos grands-parents, et là une paire de ces petits tabourets vaut au maximum 60 euros. Une chaise Bauman en bois dans les 50 euros pièce, un lampadaire porte-revues, très à la mode en ce moment, environ 250 euros, et une banquette scandinave à partir de 600 euros. Donc le prix dépend vraiment de ce que vous recherchez. Mon conseil c’est rendez-vous demain devant Jussieu et faites vous une idée.
Cuisine : profiter des Coquilles Saint-Jacques
La saison a effectivement débuté il y a quelques semaines, et vous allez avoir jusqu’à la mi-mai pour en profiter. Notre pecten maximus, comme on l’appelle en latin, arrive majoritairement des côtes normandes et bretonnes, et on en consomme environ 125.000 tonnes chaque année. Ce n’est pas rien, mais ça signifie qu’on en importe énormément (production française : 30.000 tonnes l’an passé). Les professionnels, en début de saison, ont remarqué que les coquilles étaient un peu plus petites, cette année, et ça m’a également fait tiquer chez le poissonnier. Cela dit, pas d’inquiétude, les noix en elles-mêmes sont généralement d’un beau calibre et question prix, c’est assez stable pour le moment : dans les 10-11€ du kilo, sachant qu’un kilo brut vous donne environ 8 noix, une fois que les Saint-Jacques ont été gentiment décoquillées par Monsieur le poissonnier, avec leur corail donc.
La cuisson des Saint-Jacques, ça va très vite : une poêle anti-adhésive très, très chaude, une larme d’huile d’olive puis 1 minute de chaque côté pour la saisir très vite, et la conserver nacrée à cœur. Éventuellement, vous l’enrobez d’un copeau de beurre doux en fin de cuisson, puis fleur de sel et poivre blanc et c’est prêt.
Pour les accompagner, une idée de saison : les endives de mon maraîcher, taillées en bâtonnets, puis sautées au beurre noisette. Lorsque les endives commencent à s’attendrir, je mets du sucre roux, je laisse un peu caraméliser puis je crème légèrement. Sel, poivre, ça va sans dire, les endives sont à la fois légèrement amères et douces, elles ont une belle couleur ambrée. Pour finir, je mixe de la ciboulette avec de l’huile d’olive, avec mon mixeur plongeant, sel poivre pareil, et cette huile va vous permettre de dresser quelques petits cordons d’un vert vif dans les assiettes.
Jardin : les belles couleurs des feuilles d'automne
C’est la saison où le feuillage des arbres prend des teintes étonnantes. Fini le vert, c’est la saison des rouges et des jaunes. C’est magnifique. Mais au fait, pourquoi les feuilles changent-elles de couleur ? Toutes contiennent de la chlorophylle, qui est verte. C'est une petite usine qui marche avec l’énergie du soleil, du gaz carbonique et de l’eau. Le tout produit les sucres qui vont nourrir la plante. La faire vivre. Mais cette chlorophylle s’use vite, il faut sans arrêt que la feuille en produise de la nouvelle. De la fraîche. Pour ça il faut que l’arbre lui envoie dans la sève, tous les jours, de l’eau et des sels minéraux. C’est ce que fait l’arbre au printemps et en été, les feuilles restent vertes.
Mais en automne, cela change : dans une première étape, il y a des petits bouchons de liège qui se forment à la base des feuilles. Ils empêchent la sève de monter dans la feuille mais en laissent encore en sortir un peu. L’arbre envoie donc moins en moins d’eau et de sels minéraux dans le feuillage. Donc la chlorophylle se dégrade. Le vert de la feuille disparaît et on peut enfin voir d’autres couleurs, qui étaient présentes dans la feuille depuis le début mais qui étaient cachées par la chlorophylle. Ces couleurs, c’est toute la gamme du jaune, des pigments qui sont aussi dans la carotte !
Le rouge des feuilles, lui, constitue une seconde étape : les petits bouchons de liège ont maintenant complètement bloqué la sève qui ne peut ni rentrer dans la feuille, ni en sortir. Qu’est-ce qui va se passer ?
Le gros de chlorophylle a alors disparu, mais il en reste encore un peu. Elle continue de faire son boulot : produire des sucres. Ces sucres ne peuvent plus être évacués par la sève. Ils restent bloqués dans les feuilles. Ce sont eux qui donnent la couleur rouge.
Maison : des radiateurs intelligents pour des économies d'énergie
Il commence à faire frisquet dans les maisons. Il est temps d’allumer le chauffage et de s’intéresser aux radiateurs. Mais c'est de radiateurs électriques intelligents que nous allons parler : Thermor, une entreprise Française, lance son 1er radiateur connecté 100% made in France, fabriqué à Orléans. Ces modèles sont équipés de détecteurs de présence. Un capteur sur le radiateur enregistre votre rythme de vie et pige que chaque mardi vous rentrez plus tard car vous avez piscine. Donc entre 9h et 20h, le radiateur intelligent baisse la température de 2, à 3°. Et la remonte pour que votre retour soit agréable.
Le radiateur réagit à la présence et aussi à la luminosité. Il faut savoir qu'une variation de 1 degrés dans une maison c’est 7% d’économie sur la facture. Les radiateurs sont également capables de détecter les fenêtres ouvertes. Ils enregistrent la baisse brutale de température et vont se mettre hors gel. Quand la fenêtre est refermée, ils se remettront tranquillement à chauffer. Une nouveauté chez Thermor, une application Cozytouch qui permet de gérer les radiateurs via votre smartphone. Cela fonctionne avec un boitier qu’on connecte à notre box et qui converse avec des capteurs présents sur chaque radiateur. Un graphique résume aussi les températures de chauffage dans la maison.
Cela ne nécessite pas forcément de changer tous les radiateurs. Vous pouvez connecter vos vieux appareils en les équipant d’un récepteur qui s’installe entre la prise et le radiateur. Le récepteur coûte 67€, il en faut un par radiateur. A cela s'ajoute le bridge qu’on connecte sur la box, à 190€. Les nouveaux radiateurs sont déjà équipés de l’interface et sont disponibles à partir de 290€HT selon modèle. On peut réaliser jusqu’à 45% d’économies d’énergie sur la facture de chauffage.
