La grande foire de Chatou est une des foires
à la brocante les plus importantes de France. Elle a commencé vendredi 25 septembre et se
terminera le dimanche 4 octobre. Ce
qui fait de Chatou une foire c’est qu’elle dure plus d’une semaine, dans une
ambiance de fête, de guinguette. Il y aura 700 brocanteurs venus avec des
camions pleins à craquer de toute la France, on peut donc venir explorer leurs
trouvailles sur les 4 hectares de l’île de Chatou chère aux
impressionnistes. C’est un vaste marché à la brocante, un joyeux bric-à-brac.
N’oublions
pas la rèderie d’Amiens le dimanche 4 octobre, une brocante qui a
lieu deux fois dans l’année, sur une seule journée, mais quelle journée ! Il y a
foule : si vous voulez réserver une chambre d’hôtel, il faut se dépêcher.
La rèderie d'Amiens est devenue la deuxième plus importante manifestation du
genre, après la braderie de Lille. 51 rues (soit 15 000 m²), sont envahies par
des chineurs venus de la région mais aussi d’Allemagne, de Belgique, des
Pays-Bas, du Canada, d’Italie, et même d’Australie ! 500 professionnels et 1
500 particuliers venus de toute la France montent en Picardie présenter les objets les plus hétéroclites.
Même s’il n’y pas de morts, il y aurait vraiment une enquête à mener sur ce qui se passe dans certains coins du vignoble français. Un vigneron de Tracy sur Loire, juste en face de Sancerre fait du Pouilly-Fumé depuis 2007 sur une dizaine d’hectares. Un vigneron nature, qui travaille dans le respect de la terre, sans produits chimiques. Il cultive tranquillement dans son coin ses sauvignons, ses bouteilles sont vendues à travers toute la planète, les amateurs se les arrachent, ça vaut quand même dans les 20 euros la bouteille.
Mais les vins qu’il produit ne plaisent pas vraiment aux organismes de certification des appellations d’origine contrôlée. On lui dit qu’ils sont oxydés, éventés, mais Alexandre Bain se défend et explique qu’il refuse les goûts standardisés : il dit de ses vins qu’ils sont vivants, naturels, parfois lunatiques. Ce vigneron n’a plus désormais le droit de dire qu’il est en appellation d’origine contrôlée. Il va certainement devoir aussi affronter le tribunal administratif, et plus si affinités. Et s’il s’avise de vendre ses vins malgré tout, avec leur AOC, c’est la répression des fraudes qui lui tombera dessus, avec ce qu’il faut d’amendes très lourdes. Quand on sait ce que gagne un petit vigneron, les risques de casse ne sont pas négligeables. Rififi à Pouilly, c’est une histoire qui ne fait que commencer.
Les jardineries et les grandes surfaces regorgent de
bulbes à fleurs. Pas question d'attendre les soldes d'hiver pour en acheter. Ces bulbes ont été arrachés cet été, mis dans
un petit sachet en plastique pour se retrouver suspendus à un crochet d’un
présentoir d’une jardinerie. Il fait chaud, le bulbe est à la lumière. Il ne
faut pas que ça dure trop longtemps. Si on achète en grande surface, il faut se
dépêcher !
Actuellement, on trouve même encore
quelques espèces peu courantes, comme les muscaris. Ce sont de petits bulbes qui ressemblent à une jacinthe en miniature.
L’ordinaire est bleu un peu trash et envahissant. Le muscari "Valerie Finnis",
est bleu porcelaine très doux, il n’envahit pas. Autre merveille à conseiller, le narcisse, très facile à trouver, qui fleurit en plein hiver. Un valeur sûre.
Les bulbes qui
sont déjà dans votre jardin ont déjà des racines actives. Elles mangent et
accumulent de l’énergie pour l’an prochain ! Fleurir au printemps, c’est facile
pour un bulbe, même planté à Noël. Il n’a qu’à se gorger d’eau au printemps
pour jaillir tout fleuri. Mais qu’il soit capable ensuite, à la fin de la floraison
de former d’autres bulbes vigoureux pour l’année suivante, c’est une autre
paire de manche. Pour ça, il doit manger le plus possible en automne. Plantez
sans tarder.Vous pouvez contacter le chroniqueur Thierry Denis via son blog.
C'est les 80 ans d'une icône du design : la chaise A de Tolix, une chaise en acier galvanisée.. Au début c'était une chaise pour l’extérieur. On la voyait et on la voit toujours d’ailleurs
aux terrasses des cafés. Elle a fait ses débuts à bord du paquebot Normandie et elle est présente dans
de nombreux musées puisqu’elle fait partie de l’inventaire du mobilier
national. Cette solide chaise a vu le jour en Bourgogne, sous l'impulsion de Xavier Pauchard, un jeune couvreur zingueur. Au début, elle était plutôt dans les
collectivités : casernes, hôpitaux, salle des fêtes. Puis le designer Terence Conran
la repère, la vend dans ses magasins Habitat et elle devient une star.
Ces chaises sont plutôt destinées à un intérieur esprit
loft, mais elles vont dans tous les
intérieurs et dans toutes les pièces : autour de la table de la salle à
manger, dans la salle de bain, devant un
bureau, dans la cuisine, dans le salon accompagnées d’un petit coussin. Tolix la propose avec les couleurs Lecorbusier : rouge, bleu jaune et noir, on trouve même des stickers pré
découpés à la forme exacte de l’assise dans 120 coloris. L'entreprise a aussi demandé à 8 designers de les relooker : et c’est forcément créatif. Le prix d'un modèle
classique : à partir de 199 euros.
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