Deep Purple débute ce soir au Zénith de Lille une série de trois concerts en France. Et c'est probablement la dernière fois qu'on les verra, puisque leur tournée s'intitule The Long Goodbye Tour, "le long au revoir". Le groupe anglais fêtera l'an prochain ses 50 ans de carrière.
Un anniversaire qu'ils célèbrent sur les routes. Ce long au revoir est-il synonyme du début de la fin de Deep Purple ? "On sait simplement qu'à nos âges, on ne va pas avoir 50 ans de carrière devant nous, 30 ans ? Probablement pas. 20 ans ? Probablement pas. 10 ans ? Pas loin... Donc tôt ou tard ça va se terminer, on ne sait juste pas quand pour le moment", confie Roger Glover.
C'est le morceau Time For Bedlam qui ouvre le concert de cette tournée, annoncé d'ailleurs comme leur ultime enregistrement. Deep Purple a de nouveau collaboré avec Bob Ezrin, producteur de leur précédent disque ou de The Wall de Pink Floyd. Infinite est un disque bilan, il épouse tous les styles avec lesquels Deep Purple a flirté ces cinq dernières décennies : rock psychédélique, rock progressif, pop-rock aérienne.
Ce nouveau Deep Purple est solide, formidablement produit et fortement inspiré par les sonorités des années 70. Les Anglais étonnent encore par leur vivacité, leur envie d'en découdre. La voix de Ian Gillan réserve même quelques aiguës surprenants. Ils ne révolutionnent pas le hard-rock mais ferment leur discographie avec pep's.
Que signifie d'ailleurs le hard-rock en 2017 pour Roger Glover ? "C'est la même chose qu'il y a cinquante ans. C'est une progression naturelle des Beatles à la Côte Ouest, en passant par Cream et Jimi Hendrix. Tout est devenu un peu plus 'lourd'. Lourd étant plus une attitude d'esprit que physique. Et c'est une musique qui a su combiner tout ce que nous écoutions gamins : le classique, le blues, le jazz, la pop, le rock. Toutes les sortes d'influences qu'on aurait pu avoir se sont retrouvées dans le hard-rock", poursuit-il.
Smoke On The Water, paru en 1972 sur l'album Machine Head, est l'un des morceaux fondateurs du rock, l'un des riffs les plus simples et les plus jouissifs. Machine Head, est un disque enregistré à Montreux, en Suisse. Le groupe arrive sur place le 3 décembre 1971. Ils veulent enregistrer au Casino de la ville grâce au studio mobile des Rolling Stones. Mais le casino brûle le lendemain devant leurs yeux, ils atterrissent donc au Pavillon, une salle de concert de Montreux.
"On n'a pas pu rester dans cet endroit car le son était mauvais et trop fort. On est donc parti ailleurs enregistrer le reste du disque... Et à la toute fin, il nous manquer une chanson, au lieu d'en écrire une autre, on a lancé : 'Pourquoi on ne repartirait pas du tout premier jam qu'on a fait là-bas ?' Ian et Roger ont commencé à travailler dessus. L'idée d'écrire sur ce qui était arrivé s'est imposée. Mais on avait quasiment oublié cette session. C'était juste un échauffement ! Pour nous ça n'avait rien de spécial, c'était juste un autre riff de Richie", conclut Ian Paice.
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