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Mark Zuckerberg, co-fondateur de Facebook (42,1 milliards d'euros)
Dans les films de science-fiction, ils sont verts et ils avancent en disant : "Nous venons en paix". Mark Zuckerberg est en gris et il dit : "Je veux rendre le monde meilleur". C'est pour ça paraît-il qu'il a créé Facebook.
En même temps, quand on regarde son compte en banque, on se dit que ce saint homme a aussi le sens des affaires : 74 milliards de dollars, cinquième fortune mondiale. Mais il est aussi le deuxième philanthrope des États-Unis derrière Bill Gates : un milliard de dollars de dons chaque année.
Pas de voitures tape à l’œil, pas de fiestas décadentes; son seul luxe, c'est d'avoir acheté toutes les maisons autour de la sienne pour avoir la paix. Sinon, il fait ses courses au supermarché, travaille en open space comme tout le monde, et bien sûr poste sur Facebook des photos de sa femme, de ses deux filles et de son chien. Bref, un gars simple.
Tellement pas gentil que David Fincher a fait un film, The Social Network, qui le décrit comme voyou, génie, traître et millionnaire. Génie, c'est sûr : il crée sa première messagerie à 12 ans. Et au lycée, un programme d'écoute musicale convoité par Microsoft et AOL. Zuckerberg est une machine à apprendre, un passionné de psychologie qui connaît le latin et le grec.
Mais effectivement un voyou, qui pirate toutes les données de Harvard pour créer une ébauche de Facebook, qui vole l'idée du réseau social à deux camarades. Un traître qui se débarrasse de son meilleur pote quand il n'en a plus besoin. Il n'a que 19 ans, et pour construire son monde meilleur, il est capable du pire. En fait, il ne décide pas d'enfreindre les règles, c'est juste qu'il n'y fait pas attention.
Il est dans son monde, mais il essaye d'en sortir. Chaque année, il se fixe un défi : apprendre le mandarin, lire deux livres par semaine, devenir champion de triathlon. Et l'an dernier, il a voulu visiter tous les états américains qu'il ne connait pas, pour parler aux gens en vrai, avec un œil sur la Maison Blanche peut-être...
Mais Zuckerberg reste un geek maladroit, un surdoué asocial, capable de se choisir un petit avatar rigolo pour survoler virtuellement Porto Rico ravagé par l'ouragan Maria. Déconnecté, Zuckerberg a 100 millions d'amis mais reste empoté du serrage de main. Le génie de l'informatique n'a pas les codes... L'empereur des réseaux sociaux serait-il un zéro social ?
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