Place à La France qui bouge... La vraie France qui se bouge. Celle que l'on voit davantage dans le JT de 13 heures de Jean-Pierre Pernaut que dans Le Petit Journal de Yann Barthès, soit dit sans émettre de jugement de valeur sur l'un ou l'autre, puisque l'on peut, mais oui, apprécier les deux en fonction du moment, de l'humour et de l'humeur du temps. C'est d'ailleurs le fait le plus difficile à admettre par l'intelligentsia. Que le "courant" puisse passer entre le présentateur de TF1 et un téléspectateur habituellement "branché" sur Canal+.
Que voulez-vous, en France, on apprécie surtout les droites parallèles, qui ne se rencontrent jamais. Quasiment des mondes parallèles. C'est dommage. Et c'est dommageable, puisque sclérosant. Mais au fait, qui évoque le plus, à l'heure actuelle, cette fameuse France "qui se bouge" et qu'il faut "mettre à l'honneur" ? Cette France qui positive ? D'où l'arrivée fin août de Frédéric Lopez, le monsieur "grandes ondes positives" du service public, l'après-midi sur France 2.
Mais sans justement vouloir empiéter sur sa zone territoriale, je suis moi aussi partie rencontrer ce week-end cette fameuse "France qui se bouge". D'abord en Vendée, qui accueillait cette semaine vers La Roche-sur-Yon les Championnats d'Europe de badminton, une manifestation si télégénique avec des champions si attirants (ben si) que l'on se demandait une nouvelle fois pourquoi leurs performances ne sont pas davantage médiatisées (merci d'autant plus à l'Équipe21 d'avoir "assuré").
C'était sacrément intéressant de voir la disponibilité des bénévoles et des créateurs vendéens, sans oublier un jeune chef qui n'aurait pas démérité dans le jury de Top Chef après avoir concocté des repas de roi et de choix à l'intention de "clients VIP", trop pressés pour savourer.
La France qui se bouge, nous l'avons également trouvée sur la route du retour, à Cernay-la-Ville, dans la splendide vallée de Chevreuse, mais surtout dans un cabaret baptisé le Cabaret du Bout Des Prés. Ah ouais ? Quelle qualité de spectacle pouvait bien offrir un "espace" certes joli à l’œil, mais isolé ? Sans être sceptique, on pouvait être dubitatif et s'attendre au mieux à une soirée sympathique. Elle l'était, mais c'était de surcroît un vrai spectacle, prenant, surprenant, "esthétique", avec de "vrais" danseurs qui, esthétiques, ne l'étaient pas moins...
Et un chanteur d'exception (Tony Bastian, 1er prix de conservatoire) qui aurait pu donner des leçons à nombre d'artistes parisiens, en vogue et en vue. L'éternelle histoire du savoir-faire et du faire-savoir. Il ne m'a pas fallu longtemps pour comprendre que leur amour du music-hall et des gens leur avaient valu des amitiés durables de professionnels de la profession qui, hier, avaient fait le déplacement depuis Paris (dont des profs de chant et l'animateur Olivier Minne).
Leur mission ? Écouter chanter des jeunes de 6 à 15 ans en compagnie du maire, un "sans étiquette" attachant à qui il était effectivement impossible d'en coller une, d'étiquette. Tant mieux. Olivier avait, lui, celle du "Monsieur jeu" de France Télévisions, entre Fort-Boyard et Joker; c'est d'ailleurs farce de constater que, tout en ayant battu des records d'audience, ce Joker-là est menacé de disparition. "Mine" de rien, ça n'est donc pas suffisant de se bouger avec de bons résultats ? Sans rire !
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