On trouve parfois
sur les brocantes des meubles qui nous font craquer mais qui sont
vendus dans leur jus, c’est à dire sans que le brocanteur soit
intervenu pour le remettre à neuf. Et parfois, notre meuble a beau
avoir du style, il peut être un peu abîmé par le temps. Et quand
ils ont de la valeur, ils méritent une remise en beauté.
À Fontenay sous
bois, à la périphérie de Paris. C’est là que se trouve
l’atelier de Marie-Hélène Poisson. Grand-père ébéniste, père
ébéniste également, spécialisé dans la marqueterie Boulle,
Marie-Hélène a repris le flambeau avec panache. Dans
son atelier, des pinceaux, des poudres, d’énormes machines
bizarres, des tas d’outils, des ciseaux à bois et des meubles,
des boites, des horloges, des tables, tout en marqueterie.
Vous pouvez lui ramener n'importe quel meuble du moment que c'est de la marqueterie. Vous pouvez avoir hérité d’un
meuble Napoléon III, d’une cave à liqueur, d’une boite, ou d’un
écritoire en marqueterie, par exemple. Ou les avoir chiné, une
boite ce n’est pas très cher et il y en a beaucoup sur les
brocantes. C’est beau, mais fragile. Marie-Hélène vous restaure
tout cela, et vous les rend comme neuf. Il existe de nombreux savoir-faire différents et c’est là tout le talent de Marie-Hélène. Elle découpe les étains,
laitons et autres écailles de tortue, elle fait les dorures et les
gravures. Ce qui évite à votre
meuble ou objet de se balader d’un métier à un autre.
Il
faut compter au moins 1000 euros pour un meuble, mais le prix est
difficile à définir comme cela. Mais cela vaut le coup d’attendre
d’avoir les moyens d’une vraie restauration plutôt qu’un
bricolage qui altérera définitivement la qualité de votre commode
ou de votre secrétaire.
Marie-Hélène donne aussi des cours aux enfants et aux adultes. Chinez une jolie
boite, (50 euros environ), et allez la réparer vous-même en
quelques séances. 35 euros la séance, goûter inclus.
Soyons printaniers, et préparons-nous des œufs mimosa. Une recette facile mais qui demande quand même un peu de doigté et de précision. Achetez de bon gros oeufs fermiers qui vous serviront aussi à préparer une mayonnaise.
Pour faire cuire vos oeufs durs, démarrez les à l'eau froide avec une goutte de vinaigre, montez à petite ébullition puis laissez cuire une dizaine de minutes. Ce qui fait qu’au total, 13 à 14 minutes de cuisson, mais cela dépend évidemment du calibre de vos œufs, donc il faut savoir s’adapter. Ensuite, passage à l’eau froide pour les écaler plus facilement, puis une fois qu’ils sont coupés en deux, vous récupérez vos jaunes. Vous en récupérerez les deux-tiers, qui sont bien fermes, et vous allez les mélanger à un hachis de persil et de cerfeuil. Vous salez et vous poivrez légèrement, vous détendez ces jaunes d’œufs aux herbes avec votre mayonnaise pour obtenir une texture onctueuse, puis vous allez farcir les demi-blancs avec cette préparation.
Vous pouvez utiliser une poche à douille de pâtisserie pour le faire, cela permet de travailler avec plus de précision. Et là, c’est presque fini ! Mais comme il vous reste, souvenez-vous, 1/3 de vos jaunes d’œufs durs, vous allez finir par les émietter grossièrement à la fourchette, pour une faire une espèce de petite neige, et c’est cette neige que vous allez enfin parsemer généreusement sur vos œufs, pour rappeler le côté jaune vif et duveteux du mimosa.
Sauf climat doux, il vaut mieux attendre avant de planter des tomates. Dans les régions froides comme le Morvan et l’Est, bien sûr, mais aussi dans une partie du bassin parisien, c’est risqué de planter tôt à cause des gelées du printemps. Dans la moitié de la France, il peut geler jusqu’à mi-mai. Il y a aussi des pluies froides et ces pluies dont on ne se méfie pas mouillent les feuilles des tomates. Si le soleil brille tout de suite après, ce n’est pas grave, les feuilles sèchent vite. Mais si la pluie continue et bien les feuilles restent humides pendant plus de 12 heures et ce n’est pas bon pour les tomates. En effet, passées 12 heures humides, les feuilles sont parasitées par les spores d’un méchant champignon : le mildiou qui massacre tout.
Pour éviter que cela arrive, il vaut mieux attendre la mi-mai car il y a moins de risque de pluies glacées. Par mesure de prudence, vous pouvez pulvériser aussi de la bouillie bordelaise sur le feuillage, dès la plantation et après chaque grosse pluies. La bouillie bordelaise, c’est du cuivre qui détruit le mildiou. Cette bouillie est quand même toxique il faut donc y aller avec parcimonie, donc pas de surdosage.
Si vous cultiver vos tomates dans une serre, il y a du bon et du pas bon. Le bon, il ne gèle pas et le feuillage reste sec. On peut donc planter plus tôt. Le pas bon, c’est que dans une serre fermée, il fait vite trop chaud et les tomates grandissent trop vite, avec des tiges immenses et sans fermeté. Le compromis, c’est la technique du parapluie : un abri qui empêche la pluie mais super ventilé pour qu’il ne fasse pas trop chaud. Donc une serre très aérée, ouverte sur le devant et sur les côtés. Là les récoltes de tomates sont bien jusqu’en novembre.
Poser du papier peint est devenu simple de nos jours. Aujourd’hui,
vous encollez le mur : avec un gros rouleau, vous tartinez de
colle le mur avec de la colle rose. À l’application, la couleur disparait en séchant. L’avantage,
c’est que vous ne risquez plus d’oublier un coin, une fois que la
colle est sur le mur, vous dépliez votre rouleau en commençant par
le haut et en laissant un peu déborder de quelques centimètres en haut et en
bas. Dernière étape vous découpez les deux petites marges que vous
avez pris soin de conserver avec un cutter.
Le papier peint est plus fin qu’avant, donc il cache moins la misère.
Avant on l’utilisait en rénovation, alors qu’aujourd’hui il a
une fonction décorative avant tout. Petit conseil : si votre
mur est d’une couleur vive, avant de poser du papier peint, mieux
vaudra le repeindre avec une sous couche de blanc pour éviter que
l’ancienne couleur ne se voit encore un peu. Aujourd’hui
on utilise le papier peint par touches ou pour tapisser de nouveau l’intérieur d’un meuble. Souvenez-vous, du total look
chez nos grands parents, on tapissait les cinq murs : le quatre murs et le plafond. Le papier peint au
plafond revient : avec des papiers qui imitent des
matières comme les effets béton, bois ou marbre qui donnent une
perspective.
Avec l’intissé le papier peint se décolle facilement. Pas besoin
de machine. On tire et tout vient d’un coup. Une astuce pour ceux
qui sont en location avec un propriétaire grognon, on prend une
cintre à pinces, celui des pantalons ou des jupes et on suspend un
lé sans se casser la tête.
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