La Tesla Model 3 fascine les foules

C'est un des événements majeurs de ce début d'année dans le monde de l'automobile : le constructeur américain de véhicules électriques, Tesla, vient tout juste de présenter son nouveau modèle et les carnets de commande explosent. Le groupe californien annonce plus de 325.000 réservations pour sa troisième voiture électrique. 

C'est du jamais vu, d'autant que chaque client doit verser un acompte de 1.000 dollars pour une voiture qui n'est pas encore sortie. Certains ne l'avaient même pas vue avant de signer le chèque. La Tesla Model 3 sera disponible fin 2017, voire 2018 pour l'Europe. Même Carlos Ghosn, le patron de Renault, a salué la performance. Une performance qui n'est sans rappeler, dans une moindre mesure, celle de la DS au Salon de Paris en 1955. La Citroën mythique avait elle aussi créé l'événement lors de sa présentation. Le constructeur français avait enregistré 12.000 commandes sur son stand - à l'époque, il fallait verser 80.000 francs d'acompte - et, à la fin du salon, 80.000 DS ont été vendues. 

La success-story de Tesla et Elon Musk

Ce qui fascine chez Tesla, c'est que la marque connaît une success-story à l'américaine. Au lancement, tout le monde se moquait mais depuis les critiques se sont ravisés. Look, performance, autonomie... le pari de Tesla est réussi. Désormais, avec son Model 3, plus "abordable", Tesla veut partir à l'assaut du grand public. La voiture coûte 35.000 dollars et avec les aides, ça peut devenir une voiture intéressante au niveau du prix pour une autonomie de 354 km, et un passage de 0 à 100 km/h en 6 secondes.

Derrière Tesla, on retrouve le milliardaire fantasque Elon Musk, le fondateur de PayPal mais aussi SpaceX, qui rêve d'envoyer des hommes sur Mars. S'il est ambitieux et que Tesla séduit, il perd quand même 35.000 dollars par voiture selon les estimations et cette Model 3 devrait lui permettre de compenser. Pour cela, il lui faut néanmoins s'implanter en Europe et la ministre de l'Écologie et des Transports, Ségolène Royal, l'invite à reprendre la centrale alsacienne de Fessenheim, dont la procédure de fermeture doit démarrer cette année.

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