C'est l'un des derniers festivals de l'été. Il clôt la saison estivale ouverte quelques mois plus tôt par Coachella, aux États-Unis, et le printemps de Bourges, en France. Du 28 au 30 août, Rock en Seine déplie son attirail musical dans le parc de Saint-Cloud pour faire vibrer le public de métropole sur les artistes tendance du moment.
Mais Rock en Seine a cette particularité par rapport aux autres événements : il arrive à la fin de la saison. C'est donc "une nécessité" pour l'organisation d'afficher une programmation différente des autres festivals, explique son directeur François Missonnier. "À Paris, il y a des milliers de concerts, ajoute-t-il, donc proposer autre chose devient un impératif".
C'est pourquoi, tous les ans, les organisateurs du festival clodoaldien redoublent d'efforts pour se démarquer tout en gardant des artistes dans l'actualité. "On fait très attention à faire en sorte que les artistes qui jouent fin août soient différents de ceux qui sont passés en juillet", insiste le directeur du festival. Cette année le prouve encore une fois : The Chemical Brothers, Alt-J, My Morning Jacket, N'To, Jamie XX, Stereophonics, Kasabian, The Libertines...
Tous les festivals développent leur programmation en même temps, explique le directeur. Une manière qui permet de voir quels artistes seront disponibles et lesquels auront le plus tourné en France. Une programmation qui commence à s'élaborer dès fin septembre pour se concrétiser au début de l'année, vers janvier ou février.
Et tous les ans, des surprises. System of a down il y a deux ans, The Prodigy l'an dernier, et ce week-end, The Offspring. Le groupe californien de punk-rock qui a hurlé dans les oreilles des collégiens des années 2000 avec des titres comme Why you don't get a job ou encore Pretty Fly for a white Guy avait disparu des territoires français, voire européens. Presque oublié, il refait surface grâce à Rock en Seine qui peut se permettre de programmer des éléphants du rock.
Mais comment les choisissent-ils ? Ce sont "les agents qui proposent", explique François Missonnier avant de poursuivre : "Ce sont des groupes de scènes indépassables. Et la proposition arrive toujours au moment où il nous manque quelques artistes, c'est souvent le groupe qui nous manquait à ce moment-là." Il ajoute : "Faire une programmation, c'est un peu comme cuisiner. Il faut plein d'ingrédients avec plusieurs styles musicaux avec des groupes français et internationaux pour combler les goûts des générations différentes".
François Missonnier a l'habitude des préparatifs après 12 ans de festival. Pas trop de stress donc pour le lancement mais "de la bonne excitation, un peu d'adrénaline". Si son meilleur souvenir en tant que passionné de rock, c'est le passage surprise de Them Crooked Vultures en 2009 - un trio qui a existé le temps d'un album avec Dave Grohl (Foo Fighters), Josh Homme (Queens of the Stone Age) et John Paul Jones (Led Zeppelin) - cette année, il y a un groupe que François Missonnier ne voudrait absolument pas rater : Tame Impala. Les Australiens défendront leur nouvel album, Currents, sur la Grande Scène dimanche 30 août à partir de 19h30. Environ 120.000 festivaliers sont attendus en banlieue parisienne.
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