Les âmes sensibles n'avaient qu'à s'abstenir ce samedi soir à Rock en Seine. Le 2e jour du festival parisien - qui affichait complet - s'est achevé sous les feux de The Prodigy. Groupe britannique porteur du style dit "big beat", la bande n'a pas fait attendre les 40.000 personnes réunies devant la Grande Scène à 23h.
La couleur est annoncée dès les premières notes de Breathe qui rameutent les festivaliers sur la dernière pelouse du site, pleine à craquer. Seuls ceux qui n'ont pas peur de transpirer, se désarticuler et recevoir une vague de décibels dans les oreilles resteront. Et les irréductibles étaient nombreux samedi soir.
La vitesse et la violence du son seront le fil rouge du concert, mené d'une main de fer par le chanteur Keith Flint, qui enchaîne les vulgarités au micro pour exciter la foule : "I want to see all the fucking French party people ! Let's fucking begin", lâche-t-il avant d'introduire l'un de leurs tubes phares, Voodoo people. La chanson remixée en style techno s'inscrit dans le set éclectique de The Prodigy qui alterne beats techno avec riffs ultra-rock en allant draguer les fans de drum'n'bass, le tout dans une électro-rock constante.
Les cheveux s'emmêlent dans le public chauffé à blanc par le set de Flume. Tous les styles et tous les âges se déchaînent. La folie a envahi la Grande Scène du festival au point qu'il en devient difficile de croire que Portishead calmait tout le monde avec son Glory Box une heure plus tôt.
Les lumières sont aussi énervées que les musiciens sur scène. Blancs, bleus, rouges, jaunes, les lasers aveuglent le public au rythme des basses, toujours dans l'ultra-rapidité. Avec la brûlante Firestarter, les festivaliers oublient la fraîcheur de la nuit. "Ce putain de lieu est en feu, confirme le chanteur, il fait de plus en plus chaud !".
Après une heure de concert et deux jours de dansent et de piétinement, le public ne se décourage pas et s'enflamme de plus belle sur Invaders must die. Mais la chanson tant attendue n'est pas encore arrivée. L'heure tourne et les fans savent que c'est imminent. Quelques riffs bien connus parsemés dans un flou musical laissent tout le monde en haleine. C'est la friandise qu'ils attendaient. Smack my bitch up est reprise en cœur par des milliers de personnes.
Keith Flint parvient à faire asseoir la quasi-totalité des festivaliers venus l'écouter, le temps du passage mélodieux de la chanson, pour mieux les faire rebondir - littéralement - lorsque les basses reprennent.
L'ambiance est restée électrique pendant une heure et quart, jusqu'au dernier rappel. The Prodigy a laissé sa marque et a prouvé que l'électro se mariait parfaitement avec le rock.
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