La cyberattaque du studio Sony Pictures qui date de fin novembre, a été perpétrée par la Corée du Nord. C'est la conclusion d'une enquête menée par le FBI.
Les hackers pointés du doigt appartiennent au groupe Guardians of Peace. Derrière eux se cachent des personnalités nord-coréennes. Les pirates promettaient d'ailleurs un nouveau 11 septembre, si Sony n'accèdait pas à leur requette.
"Le FBI a suffisamment de preuves pour conclure que le gouvernement nord-coréen est responsable de ces actions", écrit la police fédérale américaine. L'attaque contre Sony n'est "pas un comportement acceptable pour un État", estime le FBI. Le sénateur John McCain, qui va présider en janvier la très puissante commission des forces armées du Sénat, a qualifié cette attaque informatique "d'acte de guerre".
Le fait que ce soit le FBI qui se charge publiquement du dossier plutôt que le commandement militaire en charge de la défense du cyberespace laisse penser que l'administration Obama ne souhaite pas aller aussi loin.
La sortie du film The Interview, une comédie satirique avec James Franco et Seth Rogen a été annulée. Sony Pictures a préféré renoncer par craintes de nouvelles attaques. Dans cette production de Sony, les deux acteurs campent les rôles de journalistes recrutés par la CIA afin d'assassiner le dirigeant de la Corée du Nord, Kim Jong Un.
En juin dernier, la Corée du Nord avait prévenu que la diffusion de ce film serait interprêté comme "un acte de guerre".
Notre pays n'a aucun lien avec ce hacker.
Un diplomate nord-coréen
Après les accusations du FBI, Pyongyang a nié toute responsabilité dans le piratage ce vendredi, par la voix de Kim Song, conseiller politique de la Corée du Nord à l'ONU, qui a déclaré : "Notre pays n'a aucun lien avec ce hacker". Cependant la semaine dernière, l'acte avait été qualifié de "légitime" par la Corée du Nord.
Par ailleurs, l'enquête menée par les autorités américaines a aussi démontré l'implication de la Chine, selon un responsable du gouvernement américain. Parmi les hypothèses avancées, des chinois auraient contribué à la cyberattaque. Autre possibilité : les pirates auraient utilisé des serveurs chinois dans le but de masquer l'origine de l'attaque.
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