Vu du ciel, on a cru qu'il s'agissait du stade de France. Mais ce stade ci est situé en Syrie, à Raqqa, la ville conquise par l'État islamique l'année dernière qui en a fait la capitale de son califat. Et dans les faubourgs de l'est de Raqqa, cet immense stade de foot est devenu le centre de planification de toutes les actions terroristes de L'EI. Les services de renseignement français en ont acquis la conviction selon Le Figaro ce matin.
Deux indices ont aiguillé nos grandes oreilles jusqu'à cette enceinte sportive : une densité de communication émises bien supérieurs au reste de la ville et l'absence de déplacement repérés sur les images satellites autour du stade. "Nous en déduisons que tout vient de l'intérieur de l'enceinte et qu'en fait c'est là que de nombreux opposants sont détenus". Il y aurait donc des prisons sous les tribunes ou le régime syrien confinait déjà des opposants. La France cherche à en obtenir les plans.
Daesh s'enracine à Raqqa mais gagne aussi du terrain beaucoup plus près de nous. "La contagion libyenne", titre ainsi Libération. La Libye, déstabilisée par les luttes tribales depuis la chute de Mouammar Kadhafi devient la nouvelle tête de pont de l'organisation jihadiste : un point d'ancrage hors de la zone irako-syrienne et aux portes de l'Europe. Metronews se demande ainsi si "La Libye d'aujourd'hui est elle la Syrie de demain?", tandis qu'Atlantico ironise sur un "État islamique en pleine crise migratoire".
Le FN fait aussi la une. Le Monde parle de "la droite et la gauche tétanisée face a la montée du Front national", tandis que le Figaro aborde le "Le grand dilemme du PS" face au parti frontiste. La Voix du Nord choisit de se tourner vers ses lecteurs en demandant : "Le FN vous inquiète-t-il ?"
Les Inrocks de cette semaine proposent eux un reportage comme un contre pied à Dreux "la ville qui a tourné le dos au front". En 1983, un coup de tonnerre de résonance nationale avait eu lieu à la mairie de cette petite commune d'Eure et Loir, avec l'entrée du FN et des époux Stirbois. 30 ans plus tard, "l'expérience a fait long feu et le Front national semble avoir disparu du paysage". Pas de candidats aux dernières municipales, 14% à la présidentielle de 2012. Pourtant, les recettes du cocktail frontiste sont toujours là, avec 23% de chômeurs et 40% d'immigrés.
Pour expliquer un tel paradoxe, le maire Les Républicains de Dreux Gérard Hamel, élu depuis 20 ans, met en avant les barres d'immeuble rasés remplacés par des petites maisons. L'ancienne maire socialiste de Dreux prédit cependant des lendemains qui déchantent. Elle dit craindre des gros scores du FN aux régionales même si reconnait elle, la disparition des Stirbois a laissé le FN à nu dans le coin.
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