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Un jeune dans un état critique après une rave-party

Un jeune homme a été hospitalisé dans un état critique après avoir consommé de la drogue lors d'une rave-party, dans l'Aude.

Une rave-party en 2008 (illustration)
Crédit : AFP PHOTO THIERRY ZOCCOLAN
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Six personnes ont été hospitalisées après leur participation à une rave-party illégale ce week-end à Moussoulens dans l'Aude, dont un jeune homme "dans un état critique". Il restait hospitalisé ce lundi 18 août à Carcassonne.

Le pronostic vital du garçon d'une vingtaine d'années "est engagé", a indiqué une porte-parole de la préfecture, ajoutant : "Son état était stationnaire lundi". Il aurait consommé des stupéfiants.

Le garçon était inconscient lorsqu'il avait été hospitalisé dimanche matin en soins intensifs, a indiqué un porte-parole de la gendarmerie. "Apparemment, ils étaient deux ou trois (festivaliers) dans la même situation... Certains ont pu régurgiter des produits stupéfiants qu'ils avaient ingérés mais lui n'aurait pas vomi".

Les autres personnes hospitalisées étaient lundi "hors de danger", a précisé cet officier de gendarmerie.

Le "Manifestival" organisé sans autorisation

La fête techno "Manifestival" s'était installée sans autorisation, vendredi soir, sur le site d'un ancien aérodrome de Moussoulens, un village situé sur les contreforts de la Montagne noire, à 10 km de Carcassonne. Elle y a réuni jusqu'à 6.000 "teufeurs" au plus fort de la fête, selon les estimations des autorités.

"On a saisi des quantités substantielles de produits stupéfiants et dressé une vingtaine de procès verbaux pour infraction à la législation sur les stupéfiants. On a aussi sanctionné des alcoolémies et infractions routières", a indiqué le porte-parole de la gendarmerie.

On m'a demandé à 8H00 du matin d'installer des toilettes sèches, d'amener des bennes à ordures, de l'eau... C'est comme si on squattait votre jardin et qu'en plus, on vous demandait d'apporter le petit déjeuner.

Jacques Carriqui, maire de Moussoulens

Le maire de la commune, Jacques Carriqui, déplorait ce lundi "que ce tecknival se soit implanté sauvagement" sur un terrain appartenant à la commune. "A 6H45, samedi, il y avait déjà plus de 1.000 véhicules et 6.000 personnes qui squattaient ce terrain mais je n'ai pas eu le plaisir de voir les organisateurs", a dit l'élu à l'AFP. "On m'a demandé à 8H00 du matin d'installer des toilettes sèches, d'amener des bennes à ordures, de l'eau... C'est comme si on squattait votre jardin et qu'en plus, on vous demandait d'apporter le petit déjeuner", a-t-il protesté.

Des gendarmes mobiles sur place

La rave-party "s'était cependant plutôt bien passée", selon les autorités qui avaient mobilisé un escadron de gendarmes mobiles et toutes les unités locales. La présence massive des gendarmes aurait a priori dissuadé un certain nombre de "teufeurs" de rester, ils auraient également été déçus de voir qu'un seul camion sono avait pu être acheminé sur le site, a rapporté la gendarmerie.

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