La 21e édition du Teknival s'ouvre vendredi 2 mai à 14 heures près de Reims, sur l'ancienne base militaire 112. Près de 30.000 festivaliers et plus d'une centaine d'artistes sont attendus, pour ce qui représente le plus grand rassemblement annuel des amateurs de musiques électroniques, qui se terminera le lundi 5 mai.
Cet événement, autorisé par le ministère de l'Intérieur, est suivi de près par les autorités, qui se méfient particulièrement des dangers liés à la sécurité, à l'abus d'alcool ou à la consommation de drogue.
Un poste médical avancé, géré par les pompiers, sera notamment installé ainsi qu'un poste de commandement opérationnel avec des représentants de la police, de la gendarmerie, de l'agence régionale de santé et des secours, selon le préfet de la Marne qui n'a pas souhaité communiquer sur le nombres d'agents mobilisés pour l'événement.
Selon le journal local L'Union, près de 500 policiers et 700 gendarmes seraient sur place pour assurer la sécurité. À cela, il faut ajouter tous les bénévoles de la Croix rouge et des différentes associations de prévention.
Les Teknival ont parfois été rattachés à la rubrique des faits divers. En 2005, une jeune femme avait été sauvagement poignardée. L'année suivante, un important réseau de drogue avait été démantelé en marge du festival.
Apparus à la fin des années 1980 au Royaume-Uni, les rassemblements sauvages d'amateurs de musiques électroniques sont arrivés plus tardivement en France, au début des années 1990. Mais le mouvement, alors en plein essor, a été stoppé par une circulaire du ministre de l'Intérieur en janvier 1995, avec à sa tête Charles Pasqua.
Intitulée "Les raves parties, une situation à hauts risques", ce document interdisait tous les événements de ce type, les préfectures refusant systématiquement de délivrer les autorisations aux organisateurs. En cause : l'importante consommation d'ecstazy des festivaliers.
En réaction à ce qu'ils ont considéré comme de la répression, les amateurs de musiques comme la techno, la dubstep ou la trance ont alors organisé des "free party", qui prenaient la forme de rassemblements auxquels les participants étaient conviés à la dernière minute, et dont le lieu restait secret.
Mais certains ont fait le choix de rester dans la légalité pour continuer à vivre leur passion. C'est le cas notamment de l'association Technopol, qui organise chaque année la Techno Parade à Paris depuis 1998. C'est également le cas du Teknival, qui depuis 21 ans, rassemble "les teufeurs" dans un cadre festif et légal.
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