"De façon générale, lorsque l'on choisit quelqu'un comme un objectif opérationnel à suivre, différents facteurs vont entrer en compte", explique Bernard Squarcini, l'ancien patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), devenue Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Il cite des informateurs, des écoutes, des surveillances opérationnelles, des filatures, des échanges avec les services de renseignement français et étrangers. "À partir de là, vous devez dégager une analyse et dire quel est celui que vous allez prendre et prioriser des choix", poursuit-il.
Ce sont des gens qui se lèvent très tôt (...) et qui se couchent très tard
Bernard Squarcini, ex-patron du renseignement intérieur
Bernard Squarcini explique qu'aujourd'hui, 5.000 personnes bénéficient d'une attention particulière en France, soupçonnés d’appartenir à des filières jihadistes et susceptibles d'être "prédisposées à un passage à l'acte".
"Il faut savoir ce que l'individu va faire. Il faut donc arriver avant qu'il ne se lève", explique-t-il. "En général, ce sont des gens qui se lèvent très tôt (...) et qui se couchent très tard. Côté surveillance, on est sur du 24/24".
Pour tenir un objectif toute une journée, "il faut 25 personnes, du matériel de surveillance, du parc automobile, des moyens vidéo pour stabiliser la charge de la preuve". Il faudra aussi "travailler" sur les gens que ces individus rencontrent.
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