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Selon "Mediapart", la justice ouvre une enquête sur le micro-parti du Front national

Le site d'investigation révèle l'ouverture d'une enquête judiciaire sur le micro-parti Jeanne et un prestataire du Front national, soupçonnés d'avoir participé à une escroquerie dans le financement des dernières campagnes électorales du parti.

Marine Le Pen, présidente du Front national, à Paris le 17 mai 2016
Crédit : REVELLI-BEAUMONT/SIPA
Maxime Magnier & AFP
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Le parquet de Paris a ouvert une nouvelle information judiciaire sur des soupçons d'escroquerie dans le financement des dernières campagnes électorales du Front national, a indiqué mardi à l'AFP une source judiciaire, confirmant une information de Mediapart.

L'enquête, qui porte sur la période allant de 2014 à 2016, a été ouverte le 26 octobre et confiée à des juges d'instruction, a précisé la source. Elle implique plusieurs proches de Marine Le Pen, comme Frédéric Chatillon, à la tête de la société prestataire du FN, Riwal, mais aussi le micro-parti satellite du FN, Jeanne, qui participe au financement de ses campagnes, et quatre autres personnes.

À l'origine de l'enquête, le signalement transmis au parquet de Paris en juin par Tracfin, la cellule de renseignement de Bercy. L'organisme visait, selon une source proche de l'enquête, des "flux financiers importants" impliquant notamment Jeanne et Riwal. Dans le détail, l'enquête a été ouverte contre X pour "escroqueries", "recels d’escroquerie", "abus de biens sociaux", "recels d’abus de biens sociaux" et "blanchiment", et porte sur la période allant de janvier 2014 à avril 2016, comprenant donc les élections municipales, européennes, départementales et régionales.

Des prestations gonflées

Déjà, début octobre, le parti et deux de ses cadres, Jean-François Jalkh et Wallerand de Saint-Just, avaient été renvoyés en procès, pour des soupçons d'escroquerie aux frais de l'État, lors des législatives de 2012. Dans le viseur de la justice, alors, le système des kits de campagne mis en place par le parti et ses prestataires pour les législatives.

Entre les tracts, affiches, ou encore cartes postales, le kit de chaque candidat coûtait 16.650 euros. Mais pour l'acquérir, les frontistes devaient contracter un prêt avec intérêts auprès de Jeanne, mouvement satellite du FN, alors qu'ils étaient fournis par Riwal. Selon les juges, le montage cache des prestations gonflées et surfacturées au détriment de l'État, qui rembourse les frais de campagne aux candidats dépassant 5% des voix, comme l'avait expliqué une source proche de l'enquête qui affirmait que le système avait pour "unique but de majorer des dépenses électorales remboursables". 

De son côté, le Front national a toujours clamé son innocence dans cette affaire. Florian Philippot et Nicolas Bay, responsables FN, ont dénoncé mercredi un "acharnement judiciaire".

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