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Radars embarqués : le gouvernement consulte pour confier les contrôles à des entreprises privées

REPLAY - Découvrez les sujets qui seront abordés dans l'émission "Les auditeurs ont la parole".

Un radar embarqué à bord d'une voiture de gendarmerie, le 13 juin 2013 à Saint-Andre de Cubzac. AFP / NICOLAS TUCAT
Les auditeurs ont la parole du 07 avril 2016
00:37:35
La rédaction numérique de RTL
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Radars embarqués : les contrôles à des entreprises privées ?

Cela ne devrait pas durer : la police et la gendarmerie ne seront plus en charge des radars embarqués. Le gouvernement envisage de confier les radars embarqués à des sociétés privées. Cela permettrait, d'une part, de décharger les forces de l'ordre et, d'autre part, de flasher davantage.

Les radars mobiles, embarqués dans des voitures banalisées, sont utilisés une heure et quart par jour en moyenne. 

Cette faible utilisation tient du fait qu'un contrôle nécessite la présence de deux personnes, policiers ou gendarmes, attendus, dans le contexte actuel de sécurité renforcée, sur d'autres missions. 

"Il est inutile de monopoliser les forces de l'ordre qui sont en diminution pour la sécurité routière actuellement", estime Chantal Perrichon de la Ligue contre la violence routière. 

"Il vaut mieux les affecter à des contrôles d'alcoolémie ou à des contrôles de non-respect des stops ou des lignes continues", préconise celle-ci. 

Policiers et gendarmes ne sont pas indispensables puisque la constatation de l'excès de vitesse est effectuée par un officier de police judiciaire, à Rennes, sur un écran d'ordinateur.

L'État consulte, pour l'instant, les sociétés privées qu'il peut solliciter pour remplacer les actuels contrôleurs. 

Cette mission pourrait être confiée à des sociétés comme la SAGEM, qui gère déjà les radars automatiques, mais rien n'est encore établi. La décision sera prise après une première expérimentation, en septembre prochain.

Redoutables, les radars embarqués sont équipés de caméra infrarouges qui flashent discrètement. En 2015, un million et demi de procès verbaux ont été dressés. 

De son côté, Pierre Chasseray, délégué général de l'association 40 millions d'automobilistes, estime que la sécurité routière ne peut être confiée à une société privée qui "n'a pas pour ambition de faire de la philanthropie" mais "de la rentabilité". 


Invité des Auditeurs ont la parole à 13h05 : Me Rémy Josseaume, président de l'Automobile-Club des Avocats.

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