Politiques, sportifs, people : sur la piste de danse du bal des ego

Des politiques au people, selfie et réseaux sociaux : l'égocentrisme ne connait plus de limites, dit l'hebdomadaire L'Express, qui s'interroge sur les effets et les excès de ce nombrilisme décomplexé, en analysant plusieurs cas concrets. 

Sans surprise, sur la piste de danse de ce bal des ego, on trouve des footballeurs, comme Zlatan Ibrahimovic et sa phrase : "Je suis le nord, je suis le sud, je suis l'est, je suis l'ouest, je suis Zlatan". 

Le bon et le mauvais narcissisme

On trouve aussi des politiques, comme Thomas Thévenoud, Nicolas Sarkozy ou encore Valérie Trierweiler, hyper-narcissique dans son livre qui, finalement, parle surtout et avant tout d'elle-même. "Sous le couvert de réparer l'outrage d'une rupture sauvage, elle se donne à voir jusque sur le lit conjugal, éternelle héroïne du roman de sa vie. Qu'il est doux d'écrire à sa propre gloire", dit L'Express.

Le psychiatre Laurent Schmidt renvoie dos à dos deux modèles de bon de mauvais narcissisme. D'un côté, la téléréalité qui fait la promotion des individus à un niveau encore jamais vu dans l'histoire ; de l'autre, le concours du Meilleur ouvrier de France, l'excellence dans l'anonymat. 

Le mauvais narcissisme vous fait sentir grandiose et exceptionnelle. Il conduit au manque d'empathie et induit un sentiment d'injustice et d'humiliation chez les autres. À l'inverse du bon narcissisme, que tout individu a besoin d'éprouver. Une bonne estime de soi : c'est ce que les parents doivent transmettre aux enfants.